Bruxelles engage 116,6 millions pour une réserve européenne d’abris d’urgence en Espagne et dans cinq autres pays

BRUXELLES, le 4 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Union européenne a engagé ce mardi 116,6 millions d’euros pour disposer d’une réserve d’abris d’urgence pour les situations de crise qui seront répartis dans une demi-douzaine de pays européens, dont l’Espagne qui disposera d’un budget de près de 8 millions.

Le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic, a expliqué que l’objectif est de disposer de différents types de réserves communes pour faire face à d’éventuelles crises tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE, par exemple dans des situations telles que le tremblement de terre en Turquie et en Syrie ou la guerre au l’Ukraine, mais aussi pour renforcer les ressources nationales qui ont pris du retard.

« Les abris apportent sécurité, protection et dignité à ceux qui sont contraints de quitter leur domicile », a raisonné le commissaire, après avoir annoncé la création de cette nouvelle réserve commune qui s’ajoutera à d’autres prévues pour le stockage de médicaments, d’énergie ou de lutte contre l’incendie. avions.

Concrètement, les 116 millions d’euros pour démarrer la réserve seront répartis entre la Croatie, la Pologne, la Slovénie, l’Espagne, la Suède et la Turquie qui, même si elle n’est pas membre de l’UE, rejoint le projet. Des sources communautaires ont précisé à Europa Press que dans le cas de l’Espagne les fonds disponibles seront de 7,9 millions d’euros.

L’objectif est d’acheter et de conserver du matériel pour aider d’urgence quelque 9 000 personnes en cas de catastrophe, en leur offrant des structures préfabriquées de haute qualité, des conteneurs modulaires et des tentes. Ces unités seront complétées par des installations de lavage, des douches et des toilettes, ainsi que des cuisines industrielles et des espaces spécialement conçus pour les enfants.

Les premières unités d’hébergement devraient être prêtes en début d’année prochaine, indiquent les services communautaires, qui soulignent également que la nécessité de réduire au maximum leur impact environnemental a été prise en compte lors de la conception des infrastructures, par exemple en intégrant des systèmes d’eau purification ou fournir des matériaux recyclés, réutilisables et faciles à transporter.