BRUXELLES, 16 décembre (EUROPA PRESS) –
Ce lundi, la Commission européenne a donné un ultimatum de deux mois à l'Espagne et au Portugal pour achever l'application de la réglementation du produit de retraite paneuropéen avant de pouvoir porter l'affaire devant la Cour de justice de l'UE (CJUE).
Bruxelles a envoyé des avis motivés à Madrid et Lisbonne pour ne pas avoir notifié les règles relatives aux sanctions administratives et autres mesures applicables en cas de violation du règlement sur ce plan de retraite personnel volontaire qui offre aux consommateurs une option paneuropéenne pour épargner en vue de leur retraite.
Ce type de produits vise à offrir aux épargnants des produits plus compétitifs pouvant être proposés à un large éventail de prestataires financiers tels que les compagnies d'assurance, les gestionnaires d'actifs, les banques, certaines sociétés d'investissement et certains fonds de pension professionnelle.
La Commission a déjà ouvert en juillet un dossier contre l'Espagne et le Portugal pour ne pas avoir achevé l'application de ce règlement et maintenant, elle leur donne deux mois pour répondre et adopter les mesures nécessaires ou, à défaut, elle peut porter l'affaire devant la CJUE.