Ce lundi, la Commission européenne a demandé à l’Espagne son estimation du déploiement des énergies renouvelables pour les dix prochaines années, dans le cadre de l’évaluation des Plans nationaux Énergie et Climat (PNEC) des États membres de l’Union européenne.
Dans sa recommandation par pays, Bruxelles exige que l’Espagne lui fournisse les trajectoires estimées et un plan à long terme pour le déploiement des technologies d’énergies renouvelables dans les dix prochaines années, avec l’horizon 2030.
Le rapport souligne également la nécessité de fournir des « informations claires » sur la manière dont les fonds publics, tant de l’Union que de la Politique agricole commune (PAC), sont utilisés « de manière cohérente et efficace pour atteindre l’objectif national d’absorption nette ».
RISQUE DE CHALEUR OU DE SÉCHERESSE POUR LA PRODUCTION D’ÉNERGIE
De même, il suggère que l’exécutif de Pedro Sánchez établisse des politiques et des mesures d’adaptation supplémentaires suffisamment détaillées pour soutenir la réalisation des objectifs et des buts de l’Espagne, en accordant « une attention particulière à la gestion de l’eau dans un climat en changement ». Et il souligne les risques de coupure de courant lorsque les inondations, la chaleur ou la sécheresse affectent la production d’énergie.
Dans le même temps, il demande au gouvernement de fournir plus de détails sur la manière dont il entend promouvoir la réduction de la demande de gaz, ainsi que d’élaborer des politiques et des mesures détaillées pour atteindre cet objectif vers 2030.
En matière agricole, il demande des informations sur les politiques et mesures existantes et prévues dans ce secteur, « qui devraient contribuer à atteindre l’objectif national de gaz à effet de serre ». Ces mesures doivent avoir une « portée, un calendrier et un impact attendu sur la réduction des gaz à effet de serre » explicités, en tenant également compte des programmes de la Politique Agricole Commune.
En termes d’atténuation des émissions de CO2, Bruxelles recommande à l’Espagne d’inclure des calculs sur la quantité d’émissions qui pourraient être capturées chaque année d’ici 2030.
Les plans nationaux finaux doivent être soumis à la Commission européenne d’ici le 30 juin 2024. Le projet mis à jour vise à atteindre les objectifs de l’UE pour 2030 et à mettre en œuvre la législation climatique nouvellement convenue.