BRUXELLES, le 23 nov. (EUROPA PRESS) –
La commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson, a défendu ce mercredi sa proposition d’établir un plafond de 275 euros par mégawattheure (Mwh) pour le prix des achats de gaz sur le marché néerlandais TTF, une référence pour l’Union européenne (UE). . ), contient des niveaux d’activation « suffisamment élevés pour minimiser les risques » après les critiques de pays comme l’Espagne, dont la vice-présidente Teresa Ribera a qualifié de « taquinerie ».
« Ils sont cohérents avec notre intention d’avoir un instrument qui empêche la répétition des épisodes de hausses de prix », a expliqué le commissaire lors de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg (France), malgré le fait que « beaucoup soutiennent qu’il s’agit d’un instrument extérieur de l’économie de marché ordinaire ».
Parmi les voix critiques figurent des pays comme l’Espagne, qui juge la mesure insuffisante en raison du plafond élevé qu’elle instaure et qui a déjà été qualifiée de « tease » par le troisième vice-président et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Thérèse Ribera. .
Des délégations comme la Hollandaise ou l’Allemande rejettent également la mesure mais pour des raisons opposées, puisqu’elles considèrent qu’intervenir sur le marché pourrait « altérer et aggraver » la situation. « C’est très risqué et inutile », déclarent des sources diplomatiques de l’UE.
Pourtant, Simson a défendu le « pari » de la Commission européenne car, comme il l’a rappelé, elle suit de près toutes les garanties énumérées dans son approche d’octobre, qui ont d’ailleurs été reprises dans les conclusions des Vingt-sept.
Le commissaire s’est concentré sur les risques liés à une intervention sur le marché pour souligner que l’objectif du plafond proposé par Bruxelles vise à les « réduire » pour garantir l’approvisionnement en gaz tout en « protégeant le marché communautaire contre les flambées de prix ».
La responsable communautaire de l’énergie a également souligné d’autres actions de la Commission en la matière, comme le règlement visant à accélérer les autorisations pour les contrats d’énergie renouvelable, qu’elle a qualifié d' »étape intermédiaire » jusqu’à ce que la directive soit approuvée par le colégislateurs, ou les investissements de l’UE dans les infrastructures et les interconnexions énergétiques.
« Nous en avons fini avec l’isolement et planifié les mesures nécessaires pour que les énergies renouvelables puissent occuper un espace plus important pour l’avenir », a-t-il souligné.