Bruxelles approuve une troisième tranche de 18,5 milliards à l’Italie après modifications de son plan de relance

BRUXELLES, le 28 juillet (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a donné son approbation ce vendredi au décaissement d’une troisième tranche de 18 500 millions d’euros du fonds anti-crise de l’UE pour l’Italie après avoir accepté des modifications du plan de relance convenu avec Rome pour reporter à un prochain versement d’environ 500 millions d’euros lié à une réforme à laquelle le gouvernement de Giorgia Meloni ne s’est pas encore conformé.

L’avis positif des services communautaires doit encore passer par l’avis des Vingt-sept qui auront le dernier mot pour permettre le décaissement des fonds et aussi sur les modifications convenues entre Rome et Bruxelles pour la quatrième tranche.

L’approbation de l’exécutif communautaire « reflète la réalisation de 54 étapes et objectifs qui couvrent des réformes importantes dans des domaines tels que la concurrence, la justice et l’éducation, ainsi que des investissements cruciaux pour la transition numérique et verte, pour stimuler l’innovation et le tourisme », a souligné le Commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni.

L’un des objectifs engagés dans le troisième paiement qui nécessitait la création de plusieurs milliers de logements pour les étudiants universitaires n’a pas été pris en compte, précisent des sources communautaires, car le gouvernement italien a demandé qu’il soit modifié et remplacé par un jalon pour l’attribution des marchés. pour les logements étudiants neufs qui s’ajouteront aux conditions de versement du prochain déboursé.

Pour cette raison, le montant de 519,5 millions d’euros de crédits engagés en échange de cette réforme a été déduit du troisième versement et est reporté jusqu’à l’évaluation de la tranche suivante.

Bruxelles a indiqué dans un communiqué que tant le report de ce point que le reste des changements acceptés pour le reste des réformes et des investissements convenus avec l’Italie « n’affecteront pas l’ambition générale » du plan de relance conçu pour ce pays et qui prévoit 191 500 millions d’euros en cinq ans (jusqu’en 2026).