Bruxelles 2 juin (Europa Press) –
La Commission européenne a annoncé lundi une amende de 329 millions d'euros à Glovo et Héros de livraison pour avoir violé les règles de compétence de l'Union européenne avec des pratiques abusives telles que l'échange d'informations sensibles ou de pactes afin de ne pas embaucher des employés de l'autre entreprise ou de distribuer les marchés dans l'espace économique européen.
Bruxelles place le début du cartel entre deux des principales marques du secteur de la distribution des aliments à la maison en juillet 2018, lorsque Delivery Hero a acquis une partie minoritaire de Glovo, et établit que les pratiques ont cessé d'être passibles en juillet 2022, lorsque la livraison est devenue un contrôle total de la société espagnole.
La Commission les accuse d'avoir progressivement « retiré » pendant cette période de quatre ans les « restrictions compétitives » qui existaient entre les deux sociétés pour les remplacer « par une coordination anti-compétitive de plusieurs couches ».
Par conséquent, les services communautaires imposent une amende de 223,2 millions d'euros au héros de livraison et 105,7 millions de autres à Glovo; Après avoir appliqué une réduction de 10% de la sanction pour reconnaître leur participation à l'affiche et assumer la responsabilité.
Plus précisément, la Commission punit trois infractions, y compris les clauses réciproques pour empêcher une entreprise de recruter l'autre entreprise; Un pacte qui couvrait initialement les catégories de béton d'employés mais a également développé jusqu'à ce qu'elle ait un impact généralisé sur presque tout le modèle.
Le deuxième domaine d'infraction concerne l'échange d'informations sensibles telles que les politiques de prix, les stratégies de vente, les coûts ou la capacité de production, dans le but de « aligner » sa dynamique et donc de « influencer » les marchés européens de la distribution alimentaire à la maison.
Enfin, la troisième pratique que Bruxelles punit pour abusive fait référence aux accords pour diviser les marchés nationaux des ventes de produits alimentaires en ligne dans l'espace économique européen (EEE), notamment en évitant l'entrée de l'autre sur leurs marchés nationaux respectifs ou en coordonnant l'entrée à d'autres dans lesquels jusqu'à ce moment-là, aucun d'entre eux n'avait de présence.