Bruxelles accorde une aide de 25,5 millions d’euros à deux projets d’accueil de migrants à Ceuta et aux Canaries

BRUXELLES, 3 (EUROPE PRESS)

La Commission européenne a sélectionné deux projets espagnols dans l’appel à subventions pour l’asile et la migration, avec une allocation totale de 25,5 millions d’euros, qui seront utilisés pour renforcer le système d’accueil des migrants et alléger la surcharge de la capacité d’accueil à Ceuta et aux îles Canaries , qui est le résultat d’une pression migratoire accrue.

Plus précisément, l’exécutif communautaire a accordé une aide de 9,77 millions d’euros à un projet à Ceuta pour renforcer la capacité et la résilience du système d’accueil, d’asile et de retour dans la ville autonome.

L’autre projet sélectionné, situé aux îles Canaries, a reçu 14,77 millions d’euros qui seront utilisés pour soutenir les systèmes d’accueil, d’asile et de retour des ressortissants de pays tiers qui arrivent sur les côtes des îles, en mettant l’accent sur les personnes en situations vulnérables.

L’exécutif communautaire a alloué un total de 171 millions d’euros à des projets d’accueil, d’asile et de retour en Espagne, à Chypre, en Grèce, en Italie et en Pologne, dans le cadre de l’appel à l’aide du Fonds Asile, Migration et Intégration.

Dans le cas de Chypre, cette aide sera utilisée pour la construction de centres d’hébergement et de pré-départ dans les régions de Menoyia et de Larnaka.

En Italie, en revanche, il renforcera la capacité d’accueil, de l’arrivée à toutes les phases de l’accueil, pour protéger et prendre en charge les enfants et les femmes réfugiés les plus vulnérables.

En Grèce, l’aide financière vise à améliorer la qualité de l’aide à la protection des demandeurs d’asile dans le système d’accueil. Il portera notamment sur la prise en charge individualisée des personnes en situation de vulnérabilité ainsi que sur l’appui à la scolarisation des enfants réfugiés en âge scolaire dans le pays.

Le projet polonais, enfin, se concentrera sur le renforcement d’une approche visant à protéger les droits à l’assistance directe et à améliorer les procédures de retour.