Le chef de la diplomatie européenne espère traiter « tous les aspects » du conflit à Gaza face au risque d’extension des combats
Le Haut Représentant de l’Union européenne (UE) pour la politique étrangère et de sécurité commune, Josep Borrell, effectuera une visite de deux jours au Liban à partir de ce vendredi pour aborder « tous les aspects » du conflit dans la bande de Gaza et souligner « l’importance « pour éviter son expansion dans la région.
Le bureau de Borrell a précisé dans un communiqué que le chef de la diplomatie européenne sera au Liban entre le 5 et le 7 janvier et a ajouté que « la mission sera l’occasion de discuter de tous les aspects de la situation autour de Gaza, y compris son impact sur la région, notamment la situation à la frontière entre le Liban et Israël.
En outre, il a souligné que cela servirait également à transmettre « l’importance d’éviter une escalade régionale et de maintenir le flux d’aide humanitaire aux civils, que l’UE a quadruplé à cent millions d’euros » et a souligné que Borrell « soulignera une fois de plus » dans la nécessité de promouvoir les efforts diplomatiques avec les dirigeants régionaux en vue de créer les conditions nécessaires pour parvenir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine, ainsi que dans la région.
En revanche, il a révélé qu’il rencontrerait le Premier ministre par intérim, Nayib Mikati ; avec le président du Parlement, Nabih Berri ; avec le chef de l’armée, Joseph Aoun ; avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdalá Bu Habib, et avec le chef de la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL), le général espagnol Aroldo Lázaro.
La visite de Borrell au Liban intervient dans un moment de grande tension après la mort mardi du « numéro deux » de la branche politique du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), Salé al Aruri, dans un attentat imputé à Israël contre un bureau utilisé par le groupe islamiste palestinien dans la capitale du pays, Beyrouth.
De même, la frontière entre le Liban et Israël est le théâtre d’affrontements entre l’armée israélienne et la milice chiite Hezbollah – un groupe soutenu par l’Iran – depuis le 7 octobre, date des attaques menées par le Hamas contre le territoire israélien, qui fait craindre une extension du conflit dans la région.
Israël a également lancé une offensive militaire contre la bande de Gaza après les attaques du Hamas, qui ont fait près de 1 200 morts et environ 240 kidnappés, comme l’ont indiqué les autorités israéliennes. Plus de 22 400 Palestiniens sont morts jusqu’à présent à Gaza, selon les autorités de Gaza, contrôlées par le groupe islamiste, auxquels s’ajoutent plus de 300 Palestiniens tués dans des opérations des forces israéliennes et des attaques menées par des colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. .