Borrell demande « moins d’applaudissements et plus de médias » pour l’ukraine


Le Haut Représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell – PARLEMENT EUROPEEN/ ERIC VIDAL

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MADRID, 19 fév. (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a demandé ce dimanche « moins d’applaudissements et plus de médias » pour l’Ukraine lors de son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité.

« Zelensky et les Ukrainiens ont beaucoup d’applaudissements, mais ils n’ont pas de munitions (…). C’est le paradoxe. Il doit y avoir moins d’applaudissements et de meilleurs approvisionnements en armes »a déclaré Borrell.

Le chef de la diplomatie européenne a ainsi défendu que « passons des paroles aux actes » et a souligné l’urgence de ce besoin. « Les États membres doivent fournir rapidement les munitions nécessaires pour reconstituer les stocks »tandis qu’à moyen terme nous devons améliorer la capacité de notre industrie de défense.

Borrell a souligné que « Cette guerre se déroule sur le sol européen. Cela nous affecte » comme l’Union européenne. Le bloc a « trois enjeux principaux : votre crédibilité en tant qu’acteur global, votre responsabilité stratégique en tant qu’acteur de la sécurité et de la défense et votre engagement auprès de nos partenaires à travers le monde »a répertorié.

Pour Borrell, l’UE est arrivée « à l’âge adulte ». « Nous devenons un acteur crédible capable d’utiliser la coercition. Nous devenons une puissance dure »a-t-il souligné, tout en rappelant les 3,6 millions d’euros d’aide militaire apportés à l’Ukraine par le biais d’un fonds intergouvernemental hors budget de la Commission européenne.

Il a également souligné que les sanctions « travaillent »mais « nous devons faire beaucoup plus ». « Nous devons accélérer notre soutien militaire à l’Ukraine »a riveté.

Borrell a fait référence à l’influence du récit russe dans le Sud global et a averti qu’il s’agit d’une puissance impérialiste et néocoloniale qui aspire à implanter ses critères dans ces pays. Il a également reconnu la « ressentiment » dans les pays africains en raison du passé colonial, d’où la « importance » convaincre que l’UE défend des valeurs universelles.