Borrell demande aux Vingt-Sept de se mettre d’accord sur les restrictions de visa pour les touristes russes

Mali.- Borrell défend la présence internationale au Sahel au milieu d’une vague d’attentats au Mali – Juan Manuel Serrano Arce – Europa Press – Archives

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BRUXELLES, le 31 août (EUROPE PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a appelé mercredi à l’unité des Vingt-sept pour aborder le débat sur la restriction des visas pour les touristes russes, une question qui est présentée comme la prochaine mesure de représailles contre la Russie pour le guerre en Ukraine mais dont l’adoption crée des divisions entre les États membres.

« Il y a différentes positions et je travaillerai pour avoir une unité et une position commune. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être divisés là-dessus », a reconnu le chef de la diplomatie communautaire dans des déclarations depuis Prague, en République tchèque, où les ministres des Affaires étrangères tiennent une réunion informelle. réunion dans le Ils traiteront de la situation en Ukraine, les conséquences de la guerre et les relations futures avec Moscou.

Malgré l’écart entre les États membres, Borrell espère que la réunion servira au moins à parvenir à un accord politique sur cette question. Bien sûr, l’option de suspendre l’accord de facilitation des visas avec la Russie se renforce, ce qui serait le point de rencontre entre les États membres qui demandent une interdiction totale et ceux qui se disent plus sélectifs.

En ce sens, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavski, a évoqué la possibilité de limiter le nombre de visas et a rappelé que le principe de l’accord de facilitation des visas de l’UE avec la Russie est de promouvoir de bonnes relations. « Et la Russie ne veut pas de bonnes relations », a-t-il dit.

Pour Lipavski, cette mesure enverrait un « message fort » à Moscou et s’en prendrait directement à l’élite russe qui profite du gouvernement de Vladimir Poutine. Quant aux divergences entre les Vingt-sept, il s’est montré optimiste quant à la recherche d’une solution qui convaincrait tous les partenaires européens et qui, dans le cas des pays baltes, représenterait une « solution pratique » à la situation qu’ils traversaient, recevant des milliers de touristes russes qui arrivent par la route et se rendent ensuite dans le reste de l’Europe.

Si elle franchissait le pas, l’UE mettrait fin à l’accord de facilitation des visas signé avec la Russie en 2007, ce qui en pratique reviendrait à compliquer et rendre plus coûteux le processus d’obtention ainsi qu’à augmenter le temps d’attente pour celui-ci.