Dossier – Josep Borrell avec le ministre des Affaires étrangères du Liban, Abdullah Bou Habib, à Beyrouth – Europa Press/Contact/Bilal Jawich – Archives
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MADRID, 19 (EUROPA PRESSE)
Le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a proposé quelques lignes directrices pour résoudre la crise au Liban, pays dévasté par le conflit entre le Hezbollah et Israël à cause de la guerre à Gaza, en vue d'une résolution politique plan de reconstruction qui met fin à des années de tensions communautaires dans le pays.
« Au Liban, il existe un nouveau contexte politique, plein de dangers, mais qui pourrait néanmoins conduire à des changements », a expliqué Borrell dans un message publié sur son compte X, avant d'évoquer une série de questions dont il discutera la semaine prochaine. Conférence de Paris sur le Liban.
Le diplomate européen demande un cessez-le-feu immédiat, suivi d'une élection présidentielle pour combler le poste laissé vacant par Michel Aoun en raison de la crise politique endémique que traverse le pays, et qui s'accompagnera « du déploiement exclusif des forces de l'armée libanaise dans le sud du pays ». pays » accompagné d'un durcissement du mandat de la force de maintien de la paix des Nations Unies, la FINUL.
Tout cela est orienté vers l'objectif final, qui est de réaliser « la possibilité qu'il a de construire sa pleine souveraineté, détruite en ce moment par des agents extérieurs », également en référence voilée à l'Iran, qui a son grand allié dans le Hezbollah dans le pays.
Borrell tient cependant à souligner que, lorsqu'il s'agit d'atteindre ces objectifs, l'intégrité territoriale du Liban, actuellement en pleine invasion israélienne, ne peut rester en litige. « Le respect de la souveraineté du Liban, a souligné le diplomate, n'est pas négociable ».
Peu de temps après, et déjà lors du sommet des ministres de la Défense du G7 à Rome (Italie), Borrell a développé ces idées. Le mandat de la FINUL, a-t-il rappelé, n'est pas de nature exécutive, elle ne peut donc pas intervenir seule, mais doit plutôt agir en accord avec l'armée libanaise.
« Un rôle limité », a déploré Borrell, avant d'expliquer que seul le Conseil de sécurité a le pouvoir d'augmenter ces pouvoirs, ou d'ordonner le retrait des soldats de la paix, comme l'a demandé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanhayu, au secrétaire général de l'ONU, António. Guterres, qui n’a aucune capacité décisionnelle à cet égard, a expliqué le diplomate.