MADRID, 28 juillet (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a appelé jeudi à la libération immédiate du président du Niger, Mohamed Bazoum, détenu par un groupe de militaires après le coup d’État perpétré mercredi.
En outre, il a appelé à garantir sa « sécurité, son intégrité physique et sa liberté de mouvement », comme il l’a publié sur son compte Twitter.
« Je me suis entretenu cet après-midi avec le président Mohamed Bazoum. L’Union européenne réitère son appel à la libération immédiate du président, dont la sécurité, l’intégrité physique et la liberté de mouvement doivent être garanties », a réitéré le Haut Représentant.
Le coup d’État a commencé tôt mercredi, lorsqu’un groupe de membres de la Garde présidentielle – dirigé par Oumar Tchaini depuis 2011 – a bloqué l’accès au Palais présidentiel dans la capitale, Niamey, et a lancé un appel aux membres des Forces armées et de la Garde nationale à se joindre à leur soulèvement contre Bazoum.
Ces actions ont provoqué un déluge de condamnations de la part de la communauté internationale – les Nations unies, l’Union africaine (UA), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et des pays comme les États-Unis, l’Espagne et la France–, qui ont exigé la libération de Bazoum et le maintien de l’ordre constitutionnel.
Niamey est un allié clé de plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et la France, dans la lutte contre le djihadisme et a jusqu’à présent réussi à éviter l’instabilité politique qui sévit dans d’autres pays de la région avec l’insécurité due à la recrudescence des attentats par Al-Qaïda, État islamique et Boko Haram.