MADRID, 16 août (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a exhorté mercredi les milices rivales qui s’affrontent dans la capitale libyenne, Tripoli, à mettre fin aux affrontements et à engager un dialogue pour désamorcer la situation dans le pays.
Bien que les affrontements – qui ont fait 55 morts et plus de 140 blessés – semblent s’être atténués, Borrell a rappelé aux parties de respecter leurs obligations en vertu du droit humanitaire et de garantir ainsi la protection des civils.
« Les derniers événements sont un rappel éclatant de la fragilité de la situation sécuritaire en Libye et de l’urgente nécessité d’organiser des élections pour trouver une solution politique durable et inclusive », a-t-il déclaré dans un communiqué.
En ce sens, il a affirmé suivre les combats « avec beaucoup d’attention et d’inquiétude ». « La population est fatiguée d’être prise entre deux feux et mérite que ses aspirations à la paix soient entendues et réalisées », a-t-il ajouté.
Enfin, le Haut Représentant a réitéré « son ferme soutien aux efforts de médiation menés par l’ONU et son représentant sur le terrain, Abdoulaye Bathily ».
Les affrontements ont éclaté lundi après l’arrestation du commandant de la 444e brigade de combat de l’armée libyenne, Mahmud Hamza, qui a été intercepté par des membres de la Force de dissuasion (Rada), une milice fidèle au gouvernement d’union libyenne, reconnu par la communauté internationale. . .
Les parties auraient convenu d’arrêter les affrontements après avoir remis le commandant à un troisième groupe considéré comme une « force neutre », la Stability Support Authority (SSA). Le pacte a été conclu après d’intenses négociations auxquelles le Premier ministre de l’unité, Abdul Hamid Dbeibé, était présent, selon ‘The Libya Observer’.