Aragonès discute avec le vice-président de la CE du statut officiel du catalan dans l’UE et de la sécheresse

Serret défend le statut officiel du catalan dans l’UE devant le Comité des régions

Le président de la Generalitat, Pere Aragonès, et le ministre de l’Action étrangère, Meritxell Serret, ont rencontré ce mercredi à Bruxelles le vice-président de la Commission européenne (CE) et chef du Green Deal européen, Maros Sefcovic, avec qui ils se sont entretenus. sur le statut officiel du catalan dans l’UE et sur la sécheresse.

Dans un communiqué, le gouvernement a expliqué qu’Aragonès et Serret se sont mis à la disposition de la CE, qui prépare des rapports sur les coûts économiques de l’officialisation de la Catalogne, pour « fournir des informations sur tout aspect nécessaire ».

En plus de parler de la sécheresse en Catalogne, ils ont également abordé des sujets tels que la contribution catalane aux objectifs du Green Deal européen, avec l’engagement en faveur de l’hydrogène vert, l’approbation de « taxes qui taxent les émissions des véhicules et les émissions des grands navires ». contaminants » ou le déploiement d’infrastructures de mobilité durable.

COMITÉ DES RÉGIONS

De son côté, Serret s’est également exprimé au Parlement européen dans le débat sur les priorités de la présidence belge du Conseil de l’UE, dans le cadre d’une session plénière du Comité des Régions.

L’édile a défendu le statut officiel du catalan auprès des institutions européennes, qu’elle a placé comme une priorité du gouvernement : « Nous serons là pour garantir les droits de milliers de citoyens européens et pour que le catalan soit reconnu comme langue officielle dans L’Europe . »

Il a assuré que la Catalogne accompagnerait la présidence belge pour faire avancer les priorités du projet européen, et a souligné « l’importance de combattre le fascisme et le populisme » dans la perspective des élections européennes de juin.

Il a également souligné l’engagement de la Generalitat en faveur des principes démocratiques et de la défense des citoyens « qui, dans l’État espagnol, souffrent encore d’emprisonnement, d’exil, de persécutions judiciaires et économiques, de déchéances, d’espionnage politique et de juges qui déforment la loi ».