Amirabdolahian assure à Borrell que l'Iran « n'avait d'autre choix que de punir » Israël face à l'inaction internationale

MADRID, le 15 avril (EUROPA PRESSE) –

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian, a eu un entretien téléphonique ce dimanche avec le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour la politique étrangère, Josep Borrell, au cours duquel il lui a assuré que Téhéran « n'avait d'autre choix que de punir » Israël. face à l'inaction des Nations Unies et après le refus du Conseil de sécurité de l'ONU de publier une déclaration condamnant l'attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas (Syrie).

« Face à l'inaction diplomatique des Nations Unies et du Conseil de sécurité à publier une seule déclaration condamnant cet acte, la République islamique d'Iran n'a eu d'autre choix que de punir le régime sioniste dans le cadre de la légitime défense », a-t-il déclaré. , selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Il a ensuite insisté sur le fait que, du point de vue de Téhéran, la question « est réglée » et qu'il répondra « immédiatement » à une éventuelle contre-réponse israélienne.

Borrell, pour sa part, a montré sa satisfaction quant à la fin de l'opération iranienne et a réitéré sa condamnation de l'attaque contre le consulat de Damas.

Amirabdolahian a également eu des entretiens téléphoniques avec le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar, le turc Hakan Fidan, l'égyptien Samé Shukri et le syrien Faisal al Mikdad, qui ont tous exprimé leur soutien à la réponse iranienne dans le cadre de la « défense légitime ».

Par ailleurs, Jaishankar a demandé la libération des 17 citoyens indiens après la saisie du cargo « MSC ARies », battant pavillon portugais, lié à la compagnie londonienne Zodiac Maritime et que la marine des Gardiens de la révolution iranienne a saisi quelques heures plus tôt. de l'attaque contre Israël dans le golfe d'Oman.

El ministro iraní también ha hablado con la ministra de Exteriores de Alemania, Annalena Baerbock, con el ministro de Exteriores británico, David Cameron, y con el ministro de Exteriores de Malta, Ian Borg, quienes les han expresado la importancia de mantener la estabilidad en la région.