Aminer est convaincu que la législation de l’UE sur les matières premières critiques favorisera « la nouvelle ère » du secteur en Andalousie

SÉVILLE, 20 mars. (EUROPA PRESS) –

L’Association des entreprises de recherche, d’extraction, d’exploitation minière-métallurgique, auxiliaires et de services (Aminer) a fait confiance à la loi de l’Union européenne sur les matières premières pour promouvoir « la nouvelle ère que le secteur mène en Andalousie », où durable et avant-gardiste garde se développent des projets qui font déjà référence dans le monde.

« Nous saluons la proposition que la Commission européenne vient de présenter car elle répond aux exigences du secteur que nous réclamons, une gouvernance unique de l’exploitation minière qui réduit les délais de traitement des projets », a déclaré la directrice générale de l’association minière, Priscila Moreno. , dans un rapport.

De plus, « nous avons fait un grand pas dans cette voie car la loi sera directement applicable aux Etats membres, de sorte que toutes les procédures internes doivent être adaptées à ce que prescrit la norme européenne », a-t-il souligné, soulignant l’importance que « la bureaucratie les obstacles sont éliminés et les projets miniers actuellement en cours sont accélérés pour donner une sécurité juridique aux nouveaux investisseurs ».

La proposition présentée par la Commission européenne, qui sera débattue et approuvée par le Conseil et le Parlement européen dans les prochains mois, préconise d’aller vers la souveraineté stratégique de l’Europe, dont l’industrie est fortement dépendante des matières premières critiques provenant des marchés étrangers, notamment de La Chine, qui fournit 90 % des terres dites rares.

En ce sens, la loi favorise le développement de nouveaux projets d’extraction, de transformation et de raffinage, pour atteindre au moins 10% de la demande nationale en matières minières stratégiques, ainsi qu’au moins 15% pour le recyclage.

Il y parviendra en réduisant la charge administrative et en simplifiant les procédures d’autorisation pour les projets critiques de matières premières. De plus, les projets stratégiques sélectionnés bénéficieront d’aides pour l’accès au financement et de délais d’autorisation plus courts (24 mois pour les permis d’extraction et douze mois pour les permis de transformation et de recyclage).

De même, il demande instamment le développement de programmes nationaux pour l’exploration des ressources géologiques. « C’est une magnifique nouvelle. L’Andalousie possède les minerais dont l’Europe a besoin et qui sont essentiels pour la promotion de secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, l’industrie numérique et aérospatiale et les transports électriques », a souligné Moreno, rappelant que 17 des 30 sujets critiques catalogués par l’UE se trouvent en Andalousie.

C’est pourquoi « il faut continuer à promouvoir l’exploitation minière car les objectifs de décarbonation et la transition vers les énergies propres vont augmenter la demande en minerais de 50% au cours de la prochaine décennie », a-t-il souligné.

Enfin, l’association minière a souligné que l’exploitation minière andalouse est à l’avant-garde européenne avec des projets qui s’engagent pour la durabilité et l’efficacité des opérations minières, l’incorporation de sources d’énergie renouvelables ou le développement de projets d’économie circulaire qui seront emblématiques.