Albares voit l’accord sur Gibraltar se conclure après sa rencontre avec Cameron malgré les divergences sur l’utilisation de l’aéroport

Il évite de fixer des délais mais considère les élections européennes de juin comme un « point final »

BRUXELLES, 28 (EUROPA PRESS)

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a assuré qu’il y avait des « progrès » dans l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni sur Gibraltar, après avoir rencontré mardi son homologue britannique, David Cameron, même s’il a reconnu des divergences concernant la formule d’utilisation commune de l’aéroport, qui est l’un des « derniers aspects » qui « les séparent de la possibilité d’avoir un accord définitif ».

Albares a expliqué que la rencontre entre les deux ministres, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Bruxelles, s’est déroulée sans « aucune tension ni aucun différend » et que les deux ministres sont « concentrés » sur la recherche des formules qui leur permettront de se concentrer sur des questions spécifiques. aspects « efficaces et pratiques » pour que cette zone de prospérité partagée entre Gibraltar et Campo de Gibraltar puisse démarrer.

Le ministre a assuré que l’accord politique était pratiquement conclu, mais il a admis qu’il restait des « questions marginales » comme l’utilisation commune de l’aéroport, entre autres qu’il avait évité de lister pour des raisons de « discrétion diplomatique », depuis les échanges entre Londres et Madrid correspondront désormais aux équipes techniques.

Bien qu’il ait évité de fixer un horizon temporel, il a ajouté que l’accord « ne devrait pas être retardé davantage », tout en rappelant que l’accord doit être conclu avec la Commission européenne, c’est pourquoi il considère que le début des élections européennes La campagne du 9 juin sera un « point final ».

Il est toutefois confiant de pouvoir y parvenir parce que la majeure partie de l’accord est « fermée » et que son homologue britannique a montré « exactement la même volonté » qu’Albares lui-même doit « trouver les formules pour les petits aspects qui restent à fermer. » « .

STRATÉGIE POUR LE VOISINAGE SUD

D’autre part, Albares a également souligné que l’un des aspects sur lesquels les alliés se sont mis d’accord lors de leur réunion ministérielle de mardi est que l’OTAN « ne peut pas ignorer » la situation « très dramatique » qui existe actuellement. Elle est vécue au Moyen-Orient. , le Maghreb et le Sahel.

En ce sens, il a rappelé que le Secrétaire Général, Jens Stoltenberg, avait créé il y a quelques mois, pour donner « substance et contenu » à cette partie du Concept Stratégique convenu au sommet de Madrid, un groupe d’experts qui fournira leur rapport aux ministres en avril prochain.

Immédiatement après, Albares a précisé que « d’avril à juillet », en vue du sommet de l’OTAN à Washington, les alliés travailleront à développer une « authentique stratégie » qui tienne compte du voisinage sud. « Jusqu’à présent, il y a eu des actions de l’OTAN, mais il s’agit de respecter le mandat issu du concept stratégique de Madrid », a conclu le ministre.