Albares souligne « position de leader » de l'Espagne dans la reconnaissance de l'État de Palestine


Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares. – MINISTÈRE DES AFFAIRES EXTÉRIEURES

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BRUXELLES, le 4 avril (EUROPA PRESSE) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a souligné que l'Espagne connaît un « position de leader » dans la reconnaissance de l'État de Palestine, que le gouvernement envisage d'adopter avant juillet, compte tenu des contacts avec les partenaires internationaux qui s'établissent « une approche très similaire ».

« Bien sûr, l'Espagne occupe une position de leader, en effet, la signature du document proposé par le président du gouvernement porte également la signature des premiers ministres de Malte, d'Irlande ou de Slovénie. »Albares l'a souligné dans des déclarations aux médias à l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, ce jeudi à Bruxelles.

Le ministre a indiqué qu'il était en « contact permanent avec les partenaires européens et arabes »qui ont transféré leur « gratitude » en vue de « cette position forte qu'a l'Espagne »tandis que d'autres partenaires extérieurs à l'UE ont également contacté l'Espagne pour connaître ses « vision ».

D'autre part, le ministre a regretté et condamné la mort de sept collaborateurs de l'ONG du chef José Andrés World Central Kitchen (WCK) dans un attentat à la bombe de l'armée israélienne contre son véhicule à Gaza, dans le cadre de l'offensive israélienne contre le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas).

Il a également réitéré sa demande qu'une enquête soit ouverte « clarifier exactement ce qui s'est passé et, bien sûr, clarifier les responsabilités qui peuvent exister. ». « Nous allons attendre de voir ce que disent les recherches à ce sujet et nous allons prendre les décisions appropriées. »a prévenu Albares.

« Ce que démontre également le sacrifice de ces sept travailleurs humanitaires, c'est ce que l'Espagne demande malheureusement depuis plusieurs mois : un cessez-le-feu immédiat et permanent qui permette l'entrée de l'aide humanitaire par voie terrestre sans aucun obstacle et sans aucune restriction. »a-t-il affirmé.

Albares a ainsi exigé que l'aide humanitaire puisse atteindre Gaza par les points terrestres autorisés, mais a insisté sur le fait que « Il doit y avoir un cessez-le-feu pour que les travailleurs humanitaires puissent effectuer leur travail en toute sécurité. ».