Le ministre des Affaires étrangères transmet la volonté de Maduro d’avoir des « relations cordiales » avec l’Espagne
MADRID, 20 sept. (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a rencontré ce mardi à New York le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Carlos Faría, ont fait savoir des sources diplomatiques à Europa Press.
La rencontre, la première entre les deux depuis la nomination de Faría en mai dernier, a été « productive », selon des sources.
Les deux ministres ont eu l’occasion de passer en revue les relations bilatérales entre l’Espagne et le Venezuela, « avec un accent particulier sur les questions énergétiques », ont indiqué les sources.
Il convient de rappeler que Repsol est présent dans le pays et que le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a récemment exprimé sa volonté d’exporter du gaz et du pétrole vers l’Europe et les États-Unis dans le contexte de la crise énergétique actuelle, aggravée par la guerre en Ukraine.
Albares et Faría ont également eu l’occasion de passer en revue les prochains événements clés pour l’Amérique latine, à commencer par le sommet des ministres des Affaires étrangères de l’UE et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) en novembre à Buenos Aires et la région ibéro-américaine Sommet en mars en République dominicaine .
Le gouvernement a déjà indiqué vouloir faire du renforcement des relations entre l’UE et l’Amérique latine l’une de ses priorités lors de sa présidence européenne au second semestre 2023, au cours de laquelle un sommet des dirigeants de l’UE et de la CELAC est prévu.
MESSAGE DE MATURE
Faría a également confirmé la rencontre sur son Twitter et a indiqué qu’il avait transféré à Albares « la volonté du président Nicolas Maduro de maintenir des relations cordiales » avec l’Espagne, « sur la base du respect de l’autodétermination des peuples ».
Le gouvernement espagnol n’a pas reconnu les élections au cours desquelles Maduro a été réélu en 2018 et a initialement reconnu Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale élu en 2015, comme président par intérim du Venezuela.
Cependant, ces derniers temps, cette reconnaissance est restée lettre morte, Guaidó étant relégué au rôle d’interlocuteur au sein de l’opposition, et Albares a maintenu des contacts tant avec le gouvernement vénézuélien qu’avec l’opposition, en plus de soutenir le dialogue en vue d’une solution politique qui permet aux Vénézuéliens d’élire leurs dirigeants lors d’élections libres et démocratiques.