Albares réitère la « volonté politique » du gouvernement pour que le catalan, le basque et le galicien soient officiels dans l’UE

Il affirme que le gouvernement veillera toujours « aux intérêts stratégiques » de l’Espagne et de ses entreprises après le cas de Telefónica

MADRID, 7 septembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a réitéré jeudi la « volonté politique » du gouvernement pour que le catalan, le basque et le galicien soient les langues officielles de l’Union européenne et a assuré que pour le moment il voyait un « esprit constructif » chez ses partenaires pour y parvenir.

Dans des déclarations à la presse à Madrid après un événement au ministère, Albares a assuré que dans sa lettre envoyée au Conseil de l’UE le 17 août, la « volonté politique du gouvernement espagnol » était claire parce que ces trois langues co-officielles ​en Espagne, cela devient également officiel au niveau européen.

Le sujet, comme demandé dans ladite lettre, a déjà été inscrit à l’ordre du jour du Conseil Affaires générales (CAG) du 19 septembre et lui-même ainsi que le secrétaire d’État à l’UE et l’ambassadeur sont en contact avec leurs collègues. la « proposition ferme et claire » de l’exécutif espagnol.

Jusqu’à présent, dans ces contacts, ce qui a été confirmé est « un esprit constructif » de la part du reste des partenaires, mais il faudra attendre le 19 septembre, a-t-il indiqué, depuis l’inclusion de ces trois langues dans le La réglementation linguistique de l’UE, comme le demande l’Espagne, requiert l’unanimité des Vingt-Sept.

Ce sera alors, a-t-il souligné, que la question pourra être « analysée et débattue fermement ». « La volonté politique du gouvernement espagnol est ferme et je la transmets à tous mes collègues européens », a-t-il souligné.

Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre avait déjà indiqué qu’il ne percevait pour le moment aucune opposition de la part d’aucun État membre à l’adhésion du catalan, du basque et du galicien aux 24 langues officielles qui existent déjà dans l’UE. « À ma connaissance, aucun pays, ni publiquement ni officieusement, ne s’est opposé à cette demande espagnole pour le moment », a-t-il déclaré.

ACHAT SAOUDIEN DES ACTIONS DE TELEFÓÑICA

Concernant l’achat de 9,9% de Telefónica par la société saoudienne STC, le ministre a assuré que le gouvernement n’avait prévu aucune réunion avec les autorités saoudiennes pour discuter de cette opération, qui a été connue mardi et qui a été rapportée à la Moncloa ce même jour.

« Les Espagnols peuvent être très sereins, car le gouvernement veillera toujours, comme il l’a fait dans tous les domaines, et continuera de le faire dans ce cas et dans tout autre cas, aux intérêts stratégiques des entreprises espagnoles et à la stratégie intérêts de l’Espagne », a-t-il conclu.