Albares rectifie et dit que le gouvernement financera la coopération énergétique avec le Nigeria et non les entreprises

ABUJA, 12 janvier. (De l’envoyé spécial d’EUROPA PRESS, Leyre Guijo) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a rectifié ses propos ce jeudi pour préciser que le gouvernement n’allait pas fournir de financement aux entreprises espagnoles pour accroître leurs activités au Nigeria, mais ce qu’il entend faire, c’est financer projets de coopération énergétique.

« Quand on parle de financement, on parle de financement par la coopération au développement de projets dans le secteur de l’énergie aussi bien avec le Nigeria que dans le cadre de la CEDEAO », a-t-il souligné pour nuancer le « malentendu » que ses propos avaient suscité, affirmant également que il est « ministre des affaires étrangères et non de l’énergie ».

Cependant, la simple présence de représentants de Naturgy, Repsol et Cepsa lors de sa rencontre avec le ministre nigérian du Pétrole et des dirigeants des principales compagnies pétrolières et gazières nigérianes a eu un impact sur le « soutien important » du gouvernement à ce secteur.

RECTIFICATION EN HEURES

Tôt ce jeudi, Albares avait assuré que le gouvernement était disposé à accompagner les énergéticiens espagnols intéressés à développer leurs activités au Nigeria et même à leur apporter un soutien financier « si nécessaire ».

Le ministre avait fait cette déclaration lors d’une conférence de presse avec son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama, à Abuja, où il est en visite officielle, la première d’un ministre des Affaires étrangères depuis 2009.

« Si nos entreprises veulent avoir plus d’opportunités, le gouvernement est prêt à les accompagner et à exploiter toutes sortes de soutiens, y compris financiers, si nécessaire », avait-il assuré avant de se qualifier.

Albares avait précédemment souligné que ce sont les entreprises privées qui doivent conclure les contrats et que ce que les gouvernements peuvent faire, c’est établir un cadre financier favorable, mais il a néanmoins déclaré que le gouvernement était disposé à voir d’autres moyens de soutien.