Albares reconnaît qu’il y a un blocus des opérations commerciales par l’Algérie

Il est convaincu que ni la gendarmerie marocaine ni le FCSE ne tentent de « cacher les droits de l’homme de qui que ce soit »

MADRID, le 30 juin. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a reconnu ce jeudi qu’il y a un blocage des opérations commerciales par l’Algérie et que chaque fois qu’un cas est détecté, il est transféré à la Commission.

« C’est ce que me transmet le secrétaire d’Etat au Commerce, que malgré les déclarations algériennes disant qu’il s’agissait de fantasmes malveillants de la part de l’Espagne, qu’il y a bien un blocus des opérations », a déclaré le ministre dans une interview à Radio Nacional. , recueilli par Europa Press, interrogé sur la tension diplomatique avec l’Algérie.

Le chef des Affaires étrangères a expliqué que la politique commerciale est communautarisée. C’est, selon ses propres termes, que les instruments et la politique sont entre les mains du vice-président de la Commission chargé de la politique commerciale de l’UE, Valdis Dombrovski.

Interrogé sur l’action du gouvernement pour rétablir la normalité avec le pays algérien, Albares a assuré qu’ils sont « dedans » et que chaque fois qu’ils détectent des opérations bloquées « ils sont transférés à la Commission qui demande des explications à l’Algérie ».

« Nous espérons que cela passera par le dialogue diplomatique et l’amitié professée entre le peuple espagnol et le peuple algérien », a-t-il ajouté, tout en soulignant qu’il est en contact permanent avec des hommes d’affaires.

PERFORMANCE DE LA GENDARMERIE

D’autre part, sur les actions du Maroc dans le saut à la clôture de Melilla, le ministre a transféré étant « convaincu » que ni la gendarmerie marocaine ni les forces et organes de sécurité de l’État « n’essaient de cacher les droits de l’homme de quiconque », bien que « il y a une énorme difficulté à canaliser ces milliers de personnes qui essaient de sauter la barrière ».

Le ministre a souligné que le phénomène migratoire est très complexe et que la collaboration de la gendarmerie est nécessaire sur cette frontière. Bien sûr, il a demandé à comprendre la difficulté de « canaliser ces flux migratoires ».

Concernant les accusations du Maroc contre l’Algérie, le chef de la diplomatie espagnole a pointé les investigations qui sont menées pour clarifier les faits. Bien sûr, il a répété qu’il s’agit d’une tragédie humaine qui émeut tout le monde.

Enfin, en ce qui concerne les déclarations controversées du président du gouvernement, il a défendu que lorsque Pedro Sánchez s’est exprimé vendredi dernier « toutes les données ne sont pas connues », tout en soulignant qu’il est le président qui « la plupart du temps » a mis table en Europe sur le phénomène migratoire et sa complexité et a même réformé la législation espagnole pour accueillir les migrants de la manière « la plus digne ».