Albares reçoit le président de Ceuta pour discuter de l’ouverture des douanes commerciales avec le Maroc

CEUTA, 28 sept. (EUROPE PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a reçu ce mercredi à Madrid le président du gouvernement de Ceuta, Juan Vivas (PP), pour aborder diverses questions telles que les « douanes commerciales » qui devraient être mis en service début 2023 à la frontière de Tarajal, ainsi que « d’autres problèmes liés au fonctionnement » du col.

Comme l’a rapporté l’exécutif régional dans une déclaration aux médias, la réunion a également été suivie par la première vice-présidente et ministre de la présidence et des relations institutionnelles, Mabel Deu, et la chef de cabinet du président, Carolina Pérez.

Depuis la réouverture « partielle » de la frontière de Ceuta le 17 mai, Vivas n’a cessé de demander au gouvernement de Pedro Sánchez d’éliminer définitivement l’exception qui, dans le traité de Schengen, autorisait jusqu’en mars 2020 l’entrée dans la ville des résidents de la région marocaine de Tétouan uniquement avec leur passeport et sans visa, une exigence qui est encore exigée aujourd’hui et au moins jusqu’au 15 décembre.

Le chef du gouvernement régional a également considéré la mise en place d’un bureau de douane commerciale au col comme une condition inexcusable pour pouvoir assimiler cette frontière à ce que, de son point de vue, elle doit être, une « comparable » à n’importe quelle autres en dehors de l’Union européenne.

Albares a assuré mercredi de la semaine dernière à New York après s’être entretenu avec son homologue marocain, Naser Burita, que tous deux avaient « accepté de travailler pour que le début du passage des marchandises de manière ordonnée et progressive par les postes de douane terrestres ait lieu à le mois de janvier.

Le ministère de l’Intérieur prépare des travaux d’urgence à la frontière de Tarajal pour permettre une infrastructure qui abritera le point de contrôle douanier d’une installation projetée « à l’échelle régionale », selon des sources gouvernementales consultées par Europa Press.