Albares précise que l’Espagne « est disponible » pour les Vénézuéliens dans le processus de négociation

BRUXELLES, le 23 janv. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a précisé ce lundi que l’Espagne « est à la disposition » du gouvernement et de l’opposition au Venezuela pour aider le processus de pourparlers au Mexique, qualifiant ainsi ses déclarations précédentes selon lesquelles le gouvernement et l’opposition avait demandé à l’Espagne d' »accompagner » le dialogue.

« L’Espagne est à la disposition des Vénézuéliens pour tout ce qu’ils considèrent que l’Espagne peut leur être utile et c’est à eux de décider », a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans des déclarations à la presse après la rencontre avec ses homologues européens à Bruxelles. .

En ce sens, il a précisé qu' »il n’y a pas de demande formelle » pour que l’Espagne joue un rôle dans les négociations, affirmant que le dialogue n’est pas structuré comme celui en Colombie entre le gouvernement et l’Armée de libération nationale (ELN) où l’Espagne participe au processus en tant que pays partenaire.

« Ce sont les Vénézuéliens qui décident si nous pouvons être utiles, s’ils ont besoin de nous pour quelque chose ou s’ils n’ont pas besoin de nous », a nuancé le ministre, qui a expliqué, oui, qu’il tiendra une réunion avec le chef de la délégation de l’opposition, Gerardo Blyde, ce dimanche à Madrid dans le cadre de contacts avec Caracas et l’opposition. « Notre seul objectif est que ce dialogue porte ses fruits. Tout comme un premier accord humanitaire l’a donné, qu’il puisse passer à un accord politique », a-t-il résumé.

Dans de précédentes déclarations depuis Bruxelles, Albares a déclaré que les deux parties avaient demandé à l’Espagne « d’être présente et d’accompagner le dialogue », un point que des sources de l’opposition consultées par Europa Press ont démenti peu après.

L’Espagne a été l’un des acteurs internationaux qui a pris le plus de mesures ces derniers mois pour reprendre les relations avec Caracas et a montré son soutien au dialogue au Mexique. A titre d’exemple, il a élevé la représentation à Caracas au rang d’ambassadeur, la même décision que le Portugal a prise.