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Défendre un État palestinien « viable et non nominal » et aller « terrible » la réponse israélienne à l’attaque du Hamas
MADRID, 23 novembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a assuré que les autorités israéliennes ne poseraient pas de problèmes « pas de rejet » au gouvernement espagnol pour les critiques adressées à Israël par les ministres Sumar et les a qualifiées de « bonne » les relations entre les pays.
Selon Albares, Israël « distingue parfaitement quelles sont les positions politiques des partis politiques et quelles sont les décisions du gouvernement » et « ne suscite aucun soupçon, aucun rejet »a-t-il déclaré jeudi lorsqu’on lui a demandé dans une interview sur RNE, rapportée par Europa Press, s’il pensait que ces critiques pouvaient affecter la relation.
Il a souligné que l’Espagne et Israël sont des pays méditerranéens ayant des intérêts communs dans de nombreux domaines et a affirmé que l’Espagne « travaille toujours pour la paix, que ce soit au Moyen-Orient, en Ukraine ou partout dans le monde ».
Le ministre a plaidé pour la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État « viable et non nominal »alors qu’il a décrit « terrible » pour la population civile palestinienne la réaction israélienne à l’attaque terroriste du Hamas, bien qu’il ait réitéré le droit d’Israël à se défendre dans le cadre du droit humanitaire international.
« L’existence d’un État palestinien viable et réaliste, qui puisse réellement exister et ne soit pas simplement quelque chose de nominal dans les déclarations, sera la meilleure garantie de paix pour le Moyen-Orient et de sécurité pour Israël. ».
En ce sens, le ministre a souligné que la solution définitive au conflit est la paix et l’existence d’un État palestinien. « Les deux choses doivent venir »a exigé d’insister sur la proposition espagnole d’une conférence de paix qui se terminerait par « ce niveau de violence » et « émergent deux États qui se reconnaissent, qui garantissent mutuellement sécurité et prospérité »en soulignant le « direction » de l’Espagne dans cette affaire.
Albares a indiqué que Pedro Sánchez allait présenter, lors de la visite qui commence aujourd’hui en Israël et en Palestine, la position espagnole en faveur de la reconnaissance de la Palestine, qui « Cela ne devrait surprendre personne. »a-t-il ajouté lorsqu’on lui a demandé si le président du gouvernement allait transmettre cette position au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors de leur réunion.
Le ministre des Affaires étrangères, qui a une nouvelle fois condamné le « attaque terroriste » du Hamas le 7 octobre, a exigé la libération immédiate des otages et a soutenu le droit d’Israël à se défendre, mais en exigeant qu’il soit avec « respect scrupuleux du droit international humanitaire »afin que la protection de la population civile palestinienne soit garantie.
DES MILLIERS DE CIVILS TUÉS
« Nous ne pouvons pas permettre ces morts, nous parlons de près de 13 000 civils palestiniens déjà morts »a-t-il déploré, tout en optant pour une augmentation de l’aide humanitaire et en exigeant un cessez-le-feu humanitaire, en espérant que celui convenu ces dernières heures entre Israël et le Hamas sera réalisé.
Il a demandé que « arrête l’horreur » des milliers de civils palestiniens morts, soulignant que « Cela ne relève pas de ce qui constitue une réaction à une attaque terroriste, contre laquelle Israël a bien entendu le droit de se défendre. ».
Lorsqu’on lui a demandé si l’Espagne reconnaîtrait la Palestine seule ou si elle le ferait en compagnie d’autres pays, il a répondu que l’Espagne « Il n’a besoin de personne pour lui dire quoi faire. » et décider de leurs positions « de manière souveraine et autonome »soulignant que de nombreux pays méditerranéens sont favorables à la reconnaissance et insistant sur le fait que « l’idéal » Il s’agirait que cela se produise dans le cadre d’une conférence de paix.
Albares, qui a affirmé que la relation avec Israël était « bonne » et que l’Espagne espère le maintenir malgré cette position, a exprimé que le Hamas ne représente pas le peuple palestinien. « Nous n’allons certainement pas baisser la voix dans notre défense de la population civile palestinienne et de l’existence d’un État palestinien viable. »a-t-il remarqué.