Il assure que l’appel au 23J ne dévalorise pas la présidence espagnole de l’UE
BARCELONE, 8 juillet (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération gouvernementale, José Manuel Albares, a mis en garde contre « un retour inquiétant aux positions anti-marocaines » du PP.
« Ce que j’observe, c’est que le PP revient à ses origines : à des positions de clash avec le Maroc », a-t-il expliqué dans une interview à ‘La Vanguardia’ recueillie ce samedi par Europa Press.
Il a défendu que « les bonnes relations actuelles » avec le Maroc sont mutuellement bénéfiques et fondamentales pour Ceuta et Melilla, pour les îles Canaries et aussi pour l’Andalousie.
Pour lui, l’appel aux élections ne dévalorise pas la présidence espagnole du Conseil de l’UE car l’UE « est habituée à avoir des périodes électorales pendant des présidences de six mois », et il a ajouté que le gouvernement a fait un énorme effort pour que cela présidence un projet de pays.
Il s’est dit surpris par le groupe de travail proposé par le candidat du PP, Alberto Núñez Feijóo, compte tenu de la possibilité de diriger la présidence espagnole de l’UE s’il gouverne après le 23J parce que « presque tous sont des hommes, et beaucoup d’entre eux étaient en responsable de la politique étrangère de l’Espagne au moment de la plus grande distanciation entre l’Espagne et l’UE, la guerre en Irak ».
Il a accusé le PP de ne concentrer son programme de politique étrangère que sur Cuba, le Venezuela et le Nicaragua et de ne concevoir que « des relations avec des gouvernements avec lesquels il est idéologiquement en phase », et a assuré que pour le gouvernement, tous les pays d’Amérique latine sont tout aussi importante et qui recherche des relations fondées sur des valeurs communes
GUERRE EN UKRAINE
A la question de savoir si la guerre en Ukraine est la cause des résultats du 28M et de l’avance électorale, Albares l’a nié et a ajouté que « l’Espagne s’est conformée à son obligation en tant que pays membre de l’UE » et a fait face aux difficultés économiques et de guerre social.
Concernant son point de vue sur la guerre, il a déploré que « Poutine ne montre aucun signe de vouloir retirer ses troupes » et a ajouté que l’Espagne sera engagée envers l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra.