792275.1.260.149.20230814133210
MADRID, 14 août (EUROPA PRESS) –
Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exprimé ce lundi le soutien de l’Espagne aux sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre des individus et des organisations liées à la junte putschiste du Niger.
Le ministre des Affaires étrangères, qui s’est rendu au Congrès pour récupérer son acte de suppléance, a confié la responsabilité d’agir contre le Niger à la CEDEAO, soulignant que « ce n’est pas au tour des Européens de parler » et demandant « des solutions africaines à un problème africain ». .
« Nous soutenons toutes les décisions de la CEDEAO et nous soutiendrons également toutes les décisions futures qu’ils pourraient prendre à cet égard », a déclaré le ministre des Affaires étrangères par intérim. Albares s’aligne ainsi sur l’Union européenne (UE) qui a déjà réitéré son soutien aux mesures de la CEDEAO contre le Niger.
Dans ce contexte, Albares a de nouveau appelé à la libération du président nigérian démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, et de sa famille et au rétablissement des canaux constitutionnels dans ce pays africain. En outre, il a souligné que l’Espagne ne reprendra pas la coopération bilatérale avec le Niger tant que ce qui précède ne sera pas rempli.