SANTANDER, 31 juillet (EUROPA PRESS) –
Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a souligné que lors des élections législatives du 23 juillet, « l’Espagne s’est clairement engagée à quatre années supplémentaires de progrès ».
Selon lui, les Espagnols ont manifesté « un rejet de toutes ces forces qui ne croient pas aux valeurs européennes », ce qui a été mis en évidence compte tenu du contexte actuel dans lequel l’Espagne assume la présidence du Conseil de l’UE, et que c’est « le moment le plus complexe et le plus convulsif pour l’Europe depuis la chute du mur de Berlin ».
Ainsi, a-t-il fait remarquer que les résultats des sondages montrent que les citoyens ont pris « un engagement pour le dialogue, la coexistence et la tolérance, contre les discours de haine qui nous divisent et contre les mensonges ».
Albares s’est ainsi exprimé aux questions des journalistes sur l’état des négociations pour l’investiture du président du gouvernement, à propos desquelles il s’est limité à dire que « la démocratie a son temps », qui dans ce cas a fixé le 17 d’août comme date d’établissement des Cortes et « de là commence ce qui est le moment des dialogues et des conversations ».
« De là, c’est le moment où les différentes forces politiques et les 350 députés, qui sont ceux qui doivent élire le président du gouvernement, parleront et discuteront de toutes les questions qui doivent être traitées avec la discrétion normale pour ces questions », a condamné dans des déclarations aux médias ce lundi à l’Université internationale Menéndez Pelayo (UIMP) de Santander, où il a inauguré l’un des cours d’été.