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BRUXELLES, le 20 mars. (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exprimé lundi le soutien de l’Espagne au plan européen d’achats conjoints de munitions, soulignant que l’initiative devrait donner la priorité aux matériaux fabriqués par l’industrie européenne de l’armement.
Les ministres des Affaires étrangères du bloc discutent lundi à Bruxelles du plan visant à reconstituer les stocks et à garantir l’approvisionnement durable en munitions de 155 mm à Kiev, en l’absence de « décisions techniques », Albares a indiqué qu’il espère que l’accord politique à l’unanimité des Vingt-sept.
« L’Espagne aime travailler ensemble et nous avons une préférence parce que les achats se font au sein de l’industrie européenne, mais cela ne devrait pas être un obstacle pour parvenir à un accord », a-t-il assuré en plein débat sur la question de savoir si les pays de l’UE accordent un rôle central à l’Agence européenne de défense (AED), pour négocier des contrats d’approvisionnement conjoints ou si des coalitions de pays prennent l’initiative et négocient des contrats et réorientent les commandes en cours pour couvrir les besoins d’un plus grand nombre de pays et également pour fournir du matériel aux forces ukrainiennes.
Après que des pays comme l’Allemagne aient préconisé que ce soient les États membres eux-mêmes qui mènent les achats en commun, Albares a défendu un accord « le plus large possible » et a en tout cas indiqué que l’Espagne « sera là pour rejoindre les initiatives européennes qui sont proposer et animer la partie qui lui correspond ».
Une autre question à définir est de savoir si les acquisitions conjointes doivent être limitées au matériel fabriqué en Europe, ce qui serait limité si l’EDA était finalement utilisée, les entreprises des pays tiers ne pouvant pas participer aux appels d’offres coordonnés par l’agence. Les sources diplomatiques attendent une mention suffisamment ouverte pour que, privilégiant le matériel européen, l’achat de matériel hors UE soit autorisé à court terme si la situation l’exige.