Albares demande à l’Iran de libérer l’Espagnol Santiago Sánchez Cogedor, arrêté il y a un an

MADRID, 4 octobre (EUROPA PRESS) –

Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exigé mercredi la libération de l’Espagnol Santiago Cogedor, emprisonné en Iran depuis un an pour des accusations qui n’ont pas été révélées.

Albares a fait cette demande lors d’un événement à Madrid à l’occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, au cours duquel elle a critiqué un « recul insupportable » dans les droits des femmes et des filles dans des pays comme l’Iran ou l’Afghanistan.

« Je profite de cette occasion pour exiger une fois de plus la libération par l’Iran de Santiago Sánchez, injustement détenu dans ce pays depuis plus d’un an », a déclaré le chef de la diplomatie espagnole lors de son discours, qualifiant d' »inacceptable ». le pays s’oppose aux manifestations en faveur des droits et libertés des femmes.

Santiago Sánchez Cogedor a été arrêté début octobre 2022 alors qu’il se rendait à pied au Qatar pour assister à la Coupe du monde. Son arrestation a eu lieu au milieu de manifestations en Iran suite à la mort en détention de la jeune Mahsa Amini, arrêtée pour avoir prétendument porté incorrectement le voile islamique. Justement, l’arrestation de l’Espagnol a eu lieu après avoir visité la tombe de la jeune femme.

À la même époque, l’Espagnole Ana Baneira a été arrêtée, qui aurait participé à l’une des manifestations qui se déroulaient dans le pays, même si la militante a été libérée fin février.

Ensuite, le ministre a promis qu’il ne ménagerait aucun effort pour obtenir également la libération de Santiago Sánchez, mais il a averti que pour y parvenir, il fallait une plus grande discrétion, sans qu’aucun progrès n’ait été enregistré depuis.

Des sources diplomatiques ont assuré à Europa Press que tant le ministre que l’ambassadeur d’Espagne à Téhéran, Ángel Losada, ont continué à insister ces derniers mois sur la nécessité de sa libération et que le jeune homme a reçu des visites consulaires périodiques.