Albares défend que l’inclusion du flanc sud dans le concept de l’OTAN n’est pas « offensant envers quiconque »


Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors du sommet de l’OTAN – Bernd von Jutrczenka/dpa

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MADRID, le 29 juin. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est félicité que l’OTAN ait inclus la menace émanant du flanc sud dans son concept stratégique et a précisé qu’elle ne devait pas être interprétée « offensivement » pour aucun pays.

S’adressant à la presse à la fin de la première journée du sommet de l’OTAN à Madrid, il a célébré que le concept stratégique approuvé par les dirigeants alliés « comprend très clairement le flanc sud et aussi, comme l’Espagne l’a demandé »cyberattaques, terrorisme et « l’utilisation politique inacceptable des mouvements migratoires irréguliers »aussi bien que « l’utilisation politique inacceptable des flux d’énergie comme arme pour attaquer notre souveraineté et notre intégrité territoriale ».

Maintenant que les alliés savent « quelles sont les menaces » il s’agit de rechercher le dialogue avec les pays du versant sud car « beaucoup de nos défis sont aussi vos défis »parmi lesquels il a mentionné le terrorisme ou l’immigration irrégulière.

C’est précisément l’objectif, a-t-il expliqué, du dîner que les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance organiseront ce soir, auquel ils ont invité leurs homologues de Jordanie et de Mauritanie, au cours duquel ils « aborder ensemble la meilleure façon de relever les défis qui nous appartiennent à tous ».

Ainsi, il a rejeté qu’avec cette inclusion du flanc sud et aussi l’utilisation de l’immigration comme outil de pression, il essaie de désigner un pays en particulier, après avoir été interrogé sur la Turquie et le Maroc.


« Il ne s’agit pas d’être considéré comme offensant envers qui que ce soit. »a souligné le ministre, insistant sur le fait que « L’OTAN n’est pas une alliance offensive, mais défensive » qui existe « répondre aux menaces ne se rendre dans aucun pays ».

Ce que l’OTAN recherche, a-t-il insisté, et ce qui sera discuté lors du dîner des ministres, c’est « collaborer, coopérer, dialoguer et trouver des recettes communes entre les pays de l’Alliance et ceux du flanc sud ».

En ce qui concerne la possibilité qu’à l’avenir l’Alliance déploie une mission dans les pays du sud, Albares a expliqué que pour l’instant, ce que fait le Concept, c’est d’établir les menaces qui pourraient exister pour la prochaine décennie, puis l’OTAN « déploiera les mesures nécessaires au fur et à mesure que les menaces surviennent tout au long de cette décennie ». « S’il s’agit de menaces militaires, la réponse en sera une, s’il s’agit de menaces hybrides, la réponse en sera une autre. »avoir fini.