Albares condamne l’attaque au missile russe sur le port d’Odessa : « C’est inadmissible »


Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, inaugure le cours de l’Université internationale Menéndez Pelayo, « Le monde après la guerre en Ukraine », au Palacio de la Magdalena, le 4 juillet 2022, à Santander, en Cantabrie – Juan Manuel Serrano Arce – Europa Press

MADRID, 23 juillet (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a condamné l’attaque au missile perpétrée ce samedi contre le port ukrainien d’Odessa, l’un des trois désignés pour l’exportation de céréales selon l’accord signé vendredi entre l’Ukraine, La Russie, la Turquie et l’ONU.

« Empêcher la production de céréales ukrainiennes est inacceptable et représente une menace pour la sécurité alimentaire mondiale »le chef de la diplomatie espagnole a mis en garde à ce sujet dans une publication sur son profil Twitter.

En outre, il a souligné que « les accords de déblocage des céréales ukrainiennes, grâce à l’ONU et à la Turquie, doivent être respectés ».

Selon les autorités ukrainiennes, quatre missiles ont été lancés sur le port. L’un d’eux a touché la zone commerciale, tandis que deux autres ont été interceptés par le système de défense aérienne ukrainien. Le quatrième missile aurait touché une autre zone du port, lors d’une attaque décrite par le ministère ukrainien des Affaires étrangères comme « un crachat de Vladimir Poutine face au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et au président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan ». Pour le moment, il n’y a aucune nouvelle de blessures corporelles.

De leur côté, les autorités russes ont nié leur implication dans l’attaque du port ukrainien, comme l’a rapporté le ministre turc de la Défense, Hukusi Akar, qui a reconnu que l’incident avait un « caractère inquiétant » puisque son pays se porte garant d’un pacte qui convertit Odessa et deux autres ports du pays en zones sûres pour l’exportation de céréales.

À cet égard, le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandr Kubrakov, a garanti que l’Ukraine continuera à respecter les conditions du pacte d’Istanbul, pour la partie qui leur correspond.