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À Amman et au Caire, où il se rendra ensuite, il parlera également de l'engagement du gouvernement à reconnaître la Palestine ce terme.
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a entamé à Amman sa troisième tournée au Moyen-Orient et espère qu'elle servira à continuer d'unir ses forces avec les pays de la région pour mettre fin au conflit à Gaza. et pour la matérialisation de l’État palestinien.
Dans un communiqué après son arrivée en Jordanie, il a assuré qu'il entamait cette tournée qui le mènera également en Egypte avec « un esprit renforcé pour donner un nouvel élan à la paix dans une région dont la population subit chaque jour les conséquences d'un conflit que nous devons tous arrêter ». L'Espagne veut profiter de « amitié » et la « réglage » ce qu'il a avec la Jordanie et l'Egypte et avec les pays arabes « donner un nouvel élan décisif à cet objectif de paix ».
Comme lors de ses précédentes visites au Liban et en Irak en janvier et au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite en février, il a indiqué que l'objectif n'est autre que « unir nos forces avec les pays de la région ».
« Tous sont des acteurs clés et des pays amis de l’Espagne et leur proximité avec le foyer du conflit leur confère une vision privilégiée. » que le Gouvernement souhaite intégrer dans ses efforts « chercher des solutions à cette spirale de violence qui n'a que trop duré ».
Le ministre a également indiqué qu'il parlerait avec ses interlocuteurs, tant en Jordanie qu'en Égypte, de l'engagement exprimé par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, de reconnaître l'État palestinien dans cette législature et « le matérialiser également dans un acte formel du Gouvernement ».
La Jordanie et l'Égypte, a souligné Albares, parient depuis des années, comme l'Espagne, sur la solution à deux États, sur laquelle le gouvernement insiste. « Le moment est venu de se matérialiser une fois pour toutes ».
FAIRE MONTRER LA SOLIDARITÉ AVEC LES PALESTINIENS
D'autre part, il a indiqué qu'avec sa visite il voulait également montrer la solidarité de l'Espagne avec le peuple palestinien et avec le reste des pays de la région touchés par « une crise qui frappe à leurs portes et qui chaque jour se traduit aussi par un impact dans leurs rues ».
En ce sens, il envisage de visiter demain à Amman un camp de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui a une fois de plus défendu qu'il était « indispensable et irremplaçable » d'où le don supplémentaire de 20 millions d'euros annoncé par le Gouvernement la semaine dernière et qui s'ajoute aux 13,5 millions que l'organisation a reçus depuis novembre dernier.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation et c’est pourquoi nous avons répondu de toute urgence à l’urgence humanitaire que connaît la Palestine. »a-t-il souligné, soulignant que ces fonds ne sont rien d'autre que « des solutions d’urgence qui doivent être le prélude à une solution définitive et structurelle que la communauté internationale doit adopter pour concrétiser sans plus tarder la solution à deux États. ».
Albares a commencé sa visite en assistant à l'iftar, le dîner avec lequel les musulmans rompent le jeûne pendant le mois de Ramadan, à l'invitation de son homologue jordanien, Ayman Safadi, qui a eu ce geste d'amitié avec lui. Mercredi, les deux ministres tiendront une réunion de travail au cours de laquelle ils auront l'occasion de passer en revue la situation dans la région, ainsi que les relations bilatérales.