TOLÈDE, 10 janvier (EUROPA PRESS) –
Le Comité Exécutif d'Asaja Castilla-La Mancha se rendra cette semaine à Bruxelles pour transmettre aux institutions communautaires la réalité de l'agriculture et de l'élevage de Castilla-La Mancha et défendre les intérêts du secteur face à l'avenir de l'Union européenne.
Au cours de ce voyage, l'organisation agricole maintiendra un agenda intense de rencontres avec des députés européens espagnols à Bruxelles, parmi lesquels Cristina Maestre, qui a facilité la possibilité de se rendre au Comité exécutif, ainsi qu'avec des représentants des différentes organisations de l'Union européenne. Commission. . Entre autres réunions, Asaja CLM prévoit de rencontrer des membres de la DG AGRI (Agriculture et Développement Rural), responsable de la Directive Cadre sur l'Eau et de la Représentation Permanente de l'Espagne auprès de l'Union Européenne (REPER).
Ils bénéficieront également du soutien du directeur du bureau d'Asaja à Bruxelles, José María Castilla, et auront la possibilité de partager leurs opinions avec leurs homologues européens lors de la visite au siège de la COPA COGECA, l'entité qui représente les agriculteurs et les agriculteurs européens. coopératives, comme le rapporte l’organisation agricole dans un communiqué.
L'objectif de ces réunions sera de faire connaître les revendications de l'organisation agricole aux responsables des différentes commissions du Parlement européen, où sont abordées les questions agricoles, environnementales et commerciales, ainsi que de transmettre les aspects qui préoccupent le plus les agriculteurs et éleveurs. Castillans-Manchegos.
RÉUNIONS LES JOURS PRÉCÉDENTS
En outre, quelques jours avant le voyage à Bruxelles, Asaja CLM tiendra des réunions avec la ministre du Développement durable, Mercedes Gómez, avec le ministre de l'Agriculture, de l'Eau et du Développement rural, Julián Martínez, et avec le président du Parti populaire de Castille. -La Mancha, Paco Núñez, pour partager l'agenda de travail avec leurs départements et déterminer les questions prioritaires pour les agriculteurs et les éleveurs de la région.
Le président de l'organisation agricole, José María Fresneda, a déclaré que « l'objectif principal est d'améliorer la rentabilité et la compétitivité des exploitations agricoles et d'élevage et de défendre que, à un agriculteur ou un éleveur auquel s'applique une politique communautaire, aucun de ses leur capacité de revenus est réduite parce que des restrictions leur sont imposées lorsqu'il s'agit de produire, qu'il s'agisse de vignes, de produits biologiques, d'élevage, de céréales ou de noix, entre autres.
Pour ce faire, l'Europe doit prioriser trois enjeux : « une PAC forte et simplifiée, la défense du système productif contre les politiques conservationnistes et l'application du principe de préférence communautaire sur les importations ».
Asaja CLM exige une PAC forte, avec un budget plus élevé, avec moins de bureaucratie et axée sur la régulation du marché pour éviter les pratiques déloyales, ainsi que sur des mécanismes de gestion de crise.
Concernant les politiques de conservation, elles appellent à un équilibre entre durabilité environnementale, rentabilité économique et bien-être social, en adaptant les objectifs du Pacte vert et de la loi sur la restauration de la nature aux réalités du secteur agricole pour éviter des coûts supplémentaires inabordables. « Il s'agit de protéger le système de production et de garantir la souveraineté alimentaire », a expliqué Fresneda.
Enfin, Asaja CLM insiste également sur un contrôle strict des importations, exigeant que les produits extérieurs, comme les céréales ou les amandes, respectent les mêmes réglementations de production que celles en vigueur dans l'UE. Il propose des mécanismes de protection tels que des droits de douane et des « clauses miroir » dans les accords commerciaux, notamment face aux risques liés à l'accord du Mercosur, dont la mise en œuvre déséquilibrée pourrait nuire à des secteurs clés, ou face aux politiques protectionnistes de Trump.