Au cours des 40 dernières années, la population mondiale a doublé au point où la planète Terre compte environ 8 milliards d’habitants. Cela représente un taux de mortalité plus faible, car davantage de nourrissons survivent à des maladies infantiles que l’on croyait autrefois mortelles. Cela représente également un taux de natalité plus élevé que le taux de mortalité qui peut être attribué à un manque de planification familiale ainsi qu’à des soins de santé avancés, car l’espérance de vie moyenne a considérablement augmenté. Bien que l’augmentation de la population soit un signe positif d’une prestation de soins de santé réussie, elle a également des implications négatives sur la qualité des soins de santé qui peuvent être fournis à l’avenir.
Premièrement, les systèmes de santé déjà surchargés peuvent s’effondrer sous la pression de l’ensemble de la population, car ils n’ont peut-être déjà pas suffisamment de ressources pour prendre soin de leur population. Il en résulte une moindre disponibilité des soins de santé en temps opportun, comme de longs temps d’attente pour les rendez-vous et un pronostic plus sombre en conséquence. En outre, la propagation de la maladie deviendrait plus répandue car une population dense est plus sujette aux épidémies, ce qui entraîne un taux de transmission, des taux d’admission et un épuisement éventuel des ressources plus élevés.
Deuxièmement, une charge plus lourde sera imposée à l’infrastructure, car davantage de points de vente pourraient être nécessaires pour faire face à l’augmentation du volume de patients, qu’ils soient pour la première fois ou pour un suivi. Cela conduit à son tour à une prestation de soins de santé sous-optimale si elle n’est pas effectuée, ce qui affecte d’autres aspects de l’économie. Il s’agit notamment de l’élimination des déchets, de l’eau propre et de la capacité de maintenir un approvisionnement alimentaire. Tous ces facteurs, individuellement et ensemble, peuvent entraîner une mauvaise santé et un fardeau plus lourd pour les soins de santé, entraînant une moins bonne qualité de la prestation des soins de santé.
Enfin, si une population croissante représente une meilleure offre de soins de santé, elle a aussi pour effet négatif une moins bonne offre de soins de santé. Cela peut être atténué en contrôlant des facteurs tels qu’une mauvaise planification familiale ainsi qu’en analysant la population pour planifier des méthodes de prestation de soins de santé plus appropriées pour chaque population. Que l’augmentation de la population soit positive ou négative pour les soins de santé repose sur toutes nos épaules, car notre effort collectif le déterminera en fin de compte.
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