Abascal dit qu'il n'a pas répondu à l'appel « ridicule » d'Albares et demande à Sánchez de ne pas faire de « bouffonneries diplomatiques »

MADRID, le 19 mai. (EUROPA PRESSE) –

Le leader de Vox, Santiago Abascal, a déclaré que son parti n'avait pas répondu à l'appel téléphonique « ridicule » que le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, avait adressé aux groupes parlementaires et avait demandé au président du gouvernement, Pedro Sánchez, de prendre « encore cinq jours de vacances pour pleurnicher » et de ne pas faire de « pitreries diplomatiques pathétiques ».

C'est ainsi qu'Abascal a répondu à l'annonce faite par Albares ce dimanche de retirer l'ambassadeur en Argentine après les déclarations du président argentin, Javier Milei, lors d'un événement Vox, dans lequel il a qualifié Begoña Gómez, l'épouse de Sánchez, de « corrompue ».

Dans un message sur les réseaux sociaux des groupes parlementaires ».

« Nous n'avons même pas répondu à votre appel téléphonique ridicule », a précisé le président de Vox, qui a également soutenu que les conflits diplomatiques « s'ouvrent lorsque la souveraineté de la nation est attaquée, et non lorsque la prétendue corruption de l'épouse du président, et donc du président.

Abascal a ensuite rappelé dans ce message les propos du ministre des Transports et de la Mobilité durable, Óscar Puente, qui a qualifié Milei d' »ancienne toxicomane » « qu'on veut maintenant bâillonner ». C'est à ce moment-là qu'Abascal, ironiquement, a demandé à Sánchez de prendre « encore cinq jours de vacances pour pleurnicher » et de ne pas faire de « pitreries diplomatiques pathétiques ».

Le message, partagé à son tour par Javier Milei sur le réseau social susmentionné, se terminait par « Vive l'Espagne » et « à bas Sánchez, sa corruption politique, ses mensonges et sa trahison ».