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Il défend d’investir dans la défense pour que personne n’envisage la voie anti-européenne car la force de l’Europe est « insurmontable »
PRAGUE, 7 oct. (De l’envoyé spécial d’EUROPA PRESS, Leyre Guijo) –
Le président de l’Ukraine, Volodimir Zelenksi, a défendu la nécessité non seulement pour l’UE de continuer à soutenir son pays en termes de sécurité et de défense, mais aussi d’augmenter la fabrication d’armes et de munitions afin que l’Europe soit prête à se défendre si nécessaire.
Zelenski a une nouvelle fois participé par visioconférence à un conseil européen, cette fois celui qui se tient ce vendredi à Prague, et a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de maintenir l’unité face à la Russie et de continuer à soutenir son pays contre l’invasion ordonnée par Vladimir Poutine. .
En ce sens, il a choisi de continuer à augmenter « notre coopération en matière de sécurité et de défense » et pour « augmenter l’approvisionnement en armes et en munitions (vers l’Ukraine) pour se défendre contre la pression russe » mais aussi pour « augmenter la fabrication d’armes et de munitions en Europe afin d’être toujours prêt à défendre notre espace commun ».
Zelensky a reconnu que tous les dirigeants européens préféreraient « dépenser l’argent sur des objectifs totalement différents, des objectifs pacifiques, des besoins sociaux » mais alors, il les a élevés, « qui et quoi sera en mesure de protéger ces objectifs et ces besoins ».
Le président russe a souligné la nécessité de protéger « notre infrastructure critique »l’une des questions abordées par les dirigeants européens lors de la réunion, « surtout après le sabotage des gazoducs dans la Baltique »a-t-il dit, faisant référence au Nord Stream, soulignant que ce type d’attaque de la Russie était à prévoir.
Parallèlement, il a choisi de renforcer la coopération pour « offrir à tous les Européens des garanties énergétiques adéquates ». A cet égard, il a souligné que « La Russie ne doit pas réussir dans ses efforts pour enfoncer les Européens dans la pauvreté énergétique ou même la famine complète ».
D’autre part, il a insisté sur le fait que la Russie ne voulait pas de négociations de paix mais « gagner du temps, regrouper des forces, accumuler des ressources, frapper à nouveau ». « nous devons l’arrêter »s’est-il défendu, insistant sur le fait que « la sécurité n’est pas quelque chose qui peut être atteint en donnant quelque chose ou en signant un traité ».
LA SÉCURITÉ EST UNE TÂCHE
« La sécurité est une tâche »a-t-il dit, après avoir cité l’ancien président tchèque Vaclav Havel et son idée de « L’Europe comme tâche ». « La tâche d’expulser l’occupant du territoire occupé, de tenir pour responsables les assassins et les bourreaux, de rétablir la validité des normes et conventions fondamentales approuvées par la communauté internationale par tous les États sans exception ».
« Nous devons être forts et nous ne devons jamais cesser de défendre la liberté et la démocratie afin que nos enfants et petits-enfants puissent jouir au moins du même degré de libertés que nous. »Zelenksi a abondé.
Ainsi les choses, a réclamé « investir dès maintenant dans notre défense, dans notre sécurité, dans notre coopération autant que possible, afin que quiconque dans le monde, qui aurait même l’idée de s’engager dans une voie anti-européenne, ait à jamais conscience que la force de l’unité de l’Europe est insurmontable ».