Von der Leyen reconnaît avoir pris « vraiment » menaces nucléaires de la Russie, mais refuse de se plier à « chantage »


La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, lors d’un sommet informel des chefs d’État et de gouvernement de l’UE à Prague – ?ulová Kateina/CTK/dpa

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MADRID, 7 oct. (EUROPA PRESS) –

La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a assuré que l’Union européenne prendrait « vraiment » les menaces nucléaires du président russe, Vladimir Poutine, bien qu’il ait rejeté que le bloc européen se prosterne devant tout type de « chantage ».

Dans le même ordre d’idées, le président du Conseil européen, Charles Michel, a assuré que les Vingt-Sept resteraient sereins face aux mises en garde de Poutine sur une éventuelle escalade nucléaire dans le cadre de la guerre en Ukraine, qui a débuté il y a plus de sept il y a des mois.

« Les menaces ne vont pas nous intimider, nous allons rester calmes, garder notre sang-froid et dénoncer à chaque fois les menaces irresponsables »a assuré Michel à l’issue du sommet informel des dirigeants de l’Union européenne à Prague.

Les deux dirigeants européens ont répondu ainsi après avoir été interrogés pour savoir s’ils étaient d’accord avec la vision du président des États-Unis, Joe Biden, selon laquelle un «  »Armageddon » nucléaire est plus proche que jamais »mettant ainsi en lumière le terme utilisé par Washington du temps de l’ancien président John Fitzgerald Kennedy, qui a dû faire face à la crise des missiles cubains en 1962.

Le président du Conseil européen a assuré que l’UE et ses alliés « ils n’ont pas l’intention d’être intimidés » et sont prêts à défendre « ceux qui croient au droit international et à un ordre fondé sur les règles » des menaces russes.

en face de la « nombreuses menaces explicites ou implicites » d’une guerre nucléaire, Michel a souligné qu’en ce moment, un vrai problème est que « La Russie a décidé d’occuper » la plus grande centrale nucléaire d’Europe dans la région ukrainienne de Zaporijia avec un demi-millier de soldats.

Face à cette crise, Michel a réitéré son soutien aux efforts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour « apporter de la stabilité » à la région.