BRUXELLES, 31 octobre (EUROPA PRESS) –
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé mardi la Serbie à avancer dans la normalisation des relations avec le Kosovo, assurant que Belgrade doit profiter de l’opportunité que représente le nouvel élan de la politique d’élargissement de l’UE. la guerre en Ukraine.
Lors d’une conférence de presse avec le président serbe Aleksandar Vucic, le chef de l’Exécutif européen a insisté en tout cas sur le fait que l’Europe « a besoin » de la normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo et a demandé d’avancer dans les engagements déjà pris et l’engagement avec le dialogue facilité par l’UE.
Concernant la situation dans la région après l’attaque d’un groupe paramilitaire dans le nord du Kosovo, qui a tiré la sonnette d’alarme sur un éventuel conflit dans la région, il a insisté sur le fait que l’épisode est « inacceptable » et que Belgrade doit traduire les responsables devant la justice.
« Il est crucial que les deux parties s’engagent et avancent sur la voie de la normalisation », a insisté le conservateur allemand, après avoir souligné que Pristina devait établir l’association des communautés à majorité serbe et que Belgrade devait avancer dans la mise en œuvre des questions déjà convenues. sur.
Selon lui, la Serbie doit profiter de l’élan de l’adhésion de l’Europe et prendre des mesures décisives pour entrer dans l’UE. « Nous voulons que la Serbie rejoigne notre Union. L’offre est basée sur la confiance et la réciprocité et constitue une opportunité unique que personne ne peut égaler à l’heure actuelle », a-t-il insisté.
Dans le cadre de sa tournée dans les pays des Balkans, une semaine seulement avant que Bruxelles ne publie son rapport sur les progrès en matière d’adhésion, Von der Leyen a évoqué ce lundi au Kosovo la progression de Belgrade vers la « reconnaissance de facto » de son ancienne province, en référence à la la reconnaissance des documents et des institutions entre autres mesures qui facilitent les relations entre les deux.
Vucic a répondu mardi que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo était hors de question pour Belgrade, même s’il a indiqué que le pays était prêt à respecter les obligations contenues dans les accords conclus avec Bruxelles.