Vivas donne la priorité à la consolidation des nouveaux modèles frontaliers et économiques de Ceuta avant les élections

CEUTA, 23 août (EUROPA PRESS) –

Le président du gouvernement de Ceuta, Juan Vivas (PP), a ouvert ce mardi le nouveau cours politique dans la ville autonome avec une apparition dans laquelle, après trois ans de « la législature la plus difficile que j’ai jamais connue », il a mis les priorités qu’elle entend aborder jusqu’aux élections de mai 2023. Parmi elles, elle a cité la consolidation d’une frontière avec le Maroc comparable « à toute autre dans l’UE », c’est-à-dire avec l’exigence sans exception d’un visa consulaire pour accéder au territoire espagnol et le développement d’un nouveau modèle économique basé sur l’industrie technologique et numérique avec des améliorations du régime économique et fiscal (REF) spécial local.

Lors d’une conférence de presse, le chef de l’exécutif régional a assuré qu’il croyait que Ceuta était face à un horizon « d’illusion, d’espoir et d’opportunités » après avoir été « au bord du gouffre » lors de la crise migratoire en mai de l’année dernière, comme ainsi que frappé par « La pandémie, la fermeture de la frontière et l’attitude des représentants de Vox qui ont mis les fondamentaux en péril en niant notre diversité culturelle et le sentiment d’espagnolité de tous les Ceutans, priez comme ils prient et quels qu’ils soient appelé ».

Vivas a appelé à « l’unité », à la « responsabilité » et à la « loyauté institutionnelle » pour terminer la législature. « Si nous avons accepté de régler des problèmes sans précédent, nous devons également pouvoir le faire pour profiter des opportunités qui se présentent », a-t-il tendu la main au reste de la Chambre, où il s’appuie actuellement sur le PSOE pour gouverner en tant que minorité.

Le président a annoncé que l’une des premières pierres de touche pour l’avenir de la ville est de connaître le plan stratégique que le ministre de la politique territoriale envisage de présenter en septembre à Ceuta, qu’il espère être « un engagement sérieux, défini et quantifié à l’action décision de l’État d’améliorer sa présence dans les domaines de la Défense, de la Sécurité, de la Justice, de l’Éducation, de la Santé ou des Services sociaux ».

Le document sera essentiel pour définir le modèle frontalier de la ville, qui a insisté sur le fait qu’elle doit être assimilée « à toute autre en dehors de l’UE, avec des exigences de visa sans exception et bien dotée ».

Appliquer « efficacement » les fonds européens du Mécanisme de relance, disposer d’un nouveau PGOU, réduire le coût des communications avec la péninsule pour les non-résidents et les marchandises, valoriser l’offre de Formation Professionnelle, soutenir des projets stratégiques d’entreprises « remplissant une fonction », placer le câble électrique sous-marin et « entreprendre des infrastructures telles que la construction d’un nouveau port de plaisance » sont d’autres défis « prioritaires » qu’il a pointés du doigt.

Aussi « continuer à faire progresser et à améliorer l’écosystème qui facilite la transition vers un modèle économique plus durable et de pointe, avec plus de potentiel pour générer des opportunités d’emploi pour nos jeunes ». « Depuis 2019, 40 entreprises technologiques se sont installées ici, occupant 4.500 mètres carrés de bureaux et générant 500 emplois directs », a rappelé Vivas, qui espère maximiser ces résultats « prometteurs » en obtenant l’approbation d’importantes déductions fiscales dans l’impôt sur les sociétés (entre 200 000 et 400 000 euros par emploi créé dans la ville) qui suivent l’exemple de celles mises en place dans Gaming et TVA.

Pour conclure, le président a souligné que « l’accord conclu pour le renvoi des mineurs non accompagnés vers d’autres communautés doit être exécuté et appliqué et continuer à insister sur l’objectif que Ceuta ne puisse et ne doive recevoir qu’un numéro qui correspond aux ressources existantes dans les centres », ainsi que de « donner un nouvel élan aux équipements, infrastructures et services qui relèvent de la responsabilité de la Ville, tels qu’urbains, environnementaux, culturels, sportifs, sociaux ».

En ce sens, il a considéré qu’il était « transcendantal » d’obtenir une majorité suffisante pour approuver les budgets de la ville pour 2023, un défi qui dépend de la conclusion d’un accord avec le PSOE à nouveau. « Nous allons essayer car les élections qui approchent ne dévaluent pas l’importance de l’unité et du consensus », a-t-il indiqué.