BRUXELLES, 18 octobre (EUROPA PRESS) –
Les Vingt-Sept et le Parlement européen entameront en novembre prochain des négociations pour classer le mariage forcé et l’adoption illégale comme un délit de traite des êtres humains, après que les députés ont adopté ce mercredi leur position qui appelle également à inclure la GPA à des fins d’exploitation reproductive comme un délit.
En décembre de l’année dernière, Bruxelles a proposé une révision des normes communes pour renforcer la lutte contre l’exploitation sexuelle et professionnelle des personnes, qui incluaient la classification du mariage forcé et de l’adoption illégale.
L’exécutif communautaire a proposé d’autres modifications telles que des poursuites pénales dans tous les pays de l’Union européenne pour les clients qui, sachant qu’une personne est victime de la traite des êtres humains, contractent des services de prostitution avec cette victime.
Dans ce contexte, le Parlement européen défendra dans les négociations avec les États membres que « la gestation pour autrui à des fins d’exploitation reproductive dans le contexte du trafic » doit également être poursuivie, un élément sur lequel les intervenants Malin Björk et Eugenia Rodríguez Palop ont clarifié la semaine dernière. cela se limitera aux cas dans lesquels « une femme est recrutée sous la menace » en tant que victime de la traite et ne traitera pas de la maternité de substitution en général.
En outre, les clés du mandat du Parlement européen consistent également à garantir que les victimes de la traite qui ont également besoin d’une protection internationale reçoivent un soutien et une protection adéquats et que leur droit d’asile soit respecté ; De plus, ils ne sont pas poursuivis pour les actes criminels qu’ils ont été contraints de commettre.
Conformément à la proposition de Bruxelles, les députés demandent également des sanctions pour les entreprises reconnues coupables de trafic, par exemple en les excluant des appels d’offres et des aides ou subventions publiques.
Un autre élément clé de la réforme sera d’offrir un soutien aux victimes en utilisant une approche qui prend en compte le sexe, le handicap et le fait que la victime soit mineure et qui s’appuie sur une approche intersectionnelle ; en plus d’assurer le respect des droits des personnes handicapées et un soutien adéquat aux mineurs non accompagnés.