Madrid 5 août (Europa Press) –
Le président américain, Donald Trump, a averti l'Union européenne qu'il imposerait un tarif de 35% aux importations des vingt-sept, au lieu des 15% convenus fin juillet, si les Européens ne se conforment pas à l'engagement d'investir 600 000 millions de dollars (518 473 millions d'euros) aux États-Unis.
Dans une interview à la chaîne CNBC, le locataire de la Maison Blanche a souligné que dans le cas où l'UE ne tient pas la promesse d'entreprendre les investissements convenus « alors ils paieront des tarifs de 35% ».
Sur cette question, Trump a expliqué que l'UE avait réussi à voir des tarifs à leurs produits de 30% à 15% parce qu'ils ont promis d'investir 600 000 millions de dollars. « À cause de cela, j'ai réduit ses tarifs (…), car ils m'ont donné 600 000 millions de dollars », a déclaré le président américain.
Le président américain a décrit ce chiffre comme « un cadeau », car ce n'est aucun prêt qui doit être rendu au CAO de quelques années. « Ils nous ont donné 600 000 millions de dollars que nous pouvons investir dans ce que nous voulons », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y a pas de détails à ce sujet.
« Il n'y a pas de détails. Les détails sont de 600 000 millions de dollars pour investir dans quoi que ce soit. Quoi qu'il en soit. Je peux faire ce que je veux avec eux », a déclaré Trump, réitérer que l'UE aurait « arnaqué » pendant des années dans le pays, donc « il est temps de payer ».
Le 27 juillet, le président de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, et le président des États-Unis, Donald Trump, ont conclu un accord pour résoudre le différend commercial sur l'augmentation des tarifs, avec la création d'impôts de 15% pour les produits européens, tandis que vingt-sept se sont engagés à effectuer des investissements supplémentaires ainsi qu'aux achats d'énergie et d'armement.
Le président américain a précisé que l'accord comprend un tarif de 15% sur les biens de l'UE qui entrent aux États-Unis, en plus de l'engagement de Bruxelles à effectuer des achats d'énergie aux États-Unis d'une valeur de 750 000 millions de dollars (648 milliards d'euros), des investissements d'une valeur de 600 000 millions de dollars (510 000 millions d'euros) et de l'acquisition d'une « grande quantité » d'équipements militaires américains.