Stellantis pourrait fermer ses usines si le Royaume-Uni ne renégocie pas l’accord commercial du Brexit

MADRID, le 17 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le groupe automobile Stellantis a averti le Royaume-Uni d’éventuelles fermetures d’usines si le pays ne renégociait pas l’accord commercial post-Brexit avec l’Union européenne, dans une lettre de l’entreprise à la commission parlementaire.

Plus précisément, Stellantis dit avoir du mal à répondre aux exigences locales en raison de l’augmentation des matières premières et du manque d’approvisionnement en batteries au Royaume-Uni.

En ce sens, Stellantis demande que l’exigence imposée par le Brexit soit reportée de trois ans selon laquelle, à partir de 2024, 45% des pièces d’une voiture électrique doivent provenir du Royaume-Uni ou de l’Union européenne (UE) pour éviter des droits d’exportation de dix%.

La société emploie plus de 5 000 personnes au Royaume-Uni et s’était engagée à assembler des véhicules électriques dans le pays, y compris des fourgonnettes de taille moyenne de Vauxhall, Peugeot, Citroën et Fiat dans son usine d’Ellesmere Port dans le nord-ouest de l’Angleterre, et à Luton, le la périphérie de Londres.

« Si le coût de fabrication des véhicules électriques au Royaume-Uni cesse d’être compétitif et devient insoutenable, les usines seront fermées », indique Stellantis dans la lettre adressée à la commission parlementaire des affaires. « Le Royaume-Uni doit réfléchir à ses accords commerciaux avec l’Europe », déclare l’entreprise.