La semaine prochaine, il se rendra à Bruxelles pour voir comment progresse le débat au Conseil de l’UE.
BARCELONE, 9 novembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l’Action étrangère et de l’Union européenne de la Generalitat, Meritxell Serret, a averti que les accords qui permettront l’investiture du président par intérim du gouvernement et candidat socialiste, Pedro Sánchez, « ne devraient pas abaisser » l’exigence pour obtenir l’investiture officielle. statut du Catalan dans l’UE.
Dans des déclarations ce jeudi à Madrid, où elle a rencontré les ambassadeurs européens pour aborder ce sujet, la ministre a ainsi réagi au pacte d’investiture entre le PSOE et Junts, qui s’ajoute à celui du PSOE et de l’ERC la semaine dernière.
Il a assuré que le gouvernement continuerait à « faire pression autant que possible pour que cela se concrétise le plus rapidement possible et qu’il n’y a rien qui retarderait inutilement » la proposition d’officialiser le catalan.
« Il appartient au gouvernement espagnol de prendre toutes les mesures nécessaires au sein du Conseil de l’Union européenne », a affirmé Serret, en annonçant qu’il se rendra la semaine prochaine à Bruxelles pour voir comment progresse le débat sur cette question au sein du Conseil.
« OPTIMISME »
La Ministre a expliqué qu’elle poursuivait « avec tout optimisme et avec le maximum d’ambition et le maximum d’exigence » les négociations sur le statut officiel, et a célébré le bon accueil des représentants des pays avec lesquels elle a rencontré pour aborder la question, après quoi il a rappelé que lors de la dernière discussion au Conseil, aucun Etat n’avait opposé de veto explicite.
Serret a précisé que les doutes de certains pays « ont toujours porté sur la partie économique », après quoi il a souligné que le gouvernement central a proposé d’assumer intégralement tous les coûts, et a également souligné qu’il y avait aussi des doutes dans le cadre juridique. .
En ce sens, il a expliqué que la Generalitat est d’accord avec le ministère dans les arguments sur « l’exceptionnalité du statut officiel » dont dispose le catalan en Espagne, une situation qu’il a qualifiée d’unique au niveau européen.
L’édile a exclu de fixer une date pour que le statut officiel du catalan devienne une réalité : « Nous sommes conscients que les États souhaitent que soient prises toutes les mesures nécessaires, pour donner toute la confiance et tous les arguments ».