Sánchez rencontre demain le Premier ministre belge avant le Conseil européen

La rencontre s’inscrit dans le cadre des contacts préparatoires à la Présidence à son tour au second semestre

MADRID, 22 mars (EUROPA PRESS) –

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, tiendra ce jeudi un petit-déjeuner de travail avec le Premier ministre belge, Alexander de Croo, avant le Conseil européen et dans le cadre des contacts qu’il entretient avec les dirigeants de l’UE en vue de la présidence actuelle qui L’Espagne assumera au second semestre.

Comme l’ont expliqué des sources gouvernementales, l’idée initiale était une tournée du Benelux avant le Conseil européen de jeudi et vendredi, mais le débat sur la motion de censure présentée par Vox n’a pas permis, il a finalement été décidé de garder le moins la rencontre avec De Croo à Bruxelles.

Avec lui, Sánchez poursuit les contacts avec ses homologues des Vingt-sept en vue de la Présidence de l’UE en vue de connaître leurs points de vue et leurs lignes rouges sur les questions qui devront être abordées au cours du semestre espagnol. , avec une attention particulière à la question de l’énergie, du pacte migration et asile ou de l’autonomie stratégique ouverte.

Dans le cas de la Belgique, soulignent-ils depuis la Moncloa, cet échange de vues est particulièrement important car le pays sera le prochain à assumer la présidence de l’UE et devra donc régler les questions qui n’ont pas été clôturées au cours du semestre espagnol et ne donc dans peu de temps, puisque les élections européennes se tiendront en mai.

L’intention du gouvernement est que dans les semaines à venir, Sánchez puisse compléter ces contacts avec d’autres dirigeants européens, toujours en fonction de son emploi du temps chargé qui comprend les élections régionales et municipales du 28 mai, après les visites qu’il a effectuées lors de deux tournées précédentes en Autriche. , La Croatie et la Slovénie d’abord, puis l’Irlande, le Danemark et la Finlande.

CONSEIL EUROPÉEN

Après la rencontre avec De Croo, Sánchez participera au Conseil européen, qui débutera par un déjeuner de travail avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avec qui ils discuteront de l’Ukraine, de l’architecture financière mondiale et du changement climatique. Les sources ont précisé que le président du gouvernement entend parler de ce dernier point dans son allocution.

La séance de l’après-midi portera d’abord, comme cela a été le cas l’année dernière, sur l’Ukraine, mais il est également prévu de parler de la compétitivité et des récentes propositions faites par la Commission européenne dans ce domaine, tandis que le dîner a été fixé comme sujets traitant de l’immigration et du commerce.

De la Moncloa, ils précisent qu’un débat approfondi sur la première question n’est pas attendu alors qu’ils célèbrent la décision d’inclure un point spécifique sur le commerce pour traiter des accords commerciaux en suspens. L’Espagne a défendu l’importance d’approuver les accords avec le Mercosur, le Mexique et le Chili et a clairement indiqué que ce sera une priorité de son semestre.

En ce sens, les sources ont indiqué que le Conseil européen permettra à Sánchez de savoir où en sont les différents pays par rapport auxdits accords et les obstacles qui restent encore à surmonter, notamment en ce qui concerne l’accord avec le Mercosur, le plus compliqué. En outre, le président du gouvernement se rendra ensuite au sommet ibéro-américain de Saint-Domingue où il pourra transmettre tous les messages et entendre les opinions des pays intéressés.

Vendredi déjà, le sujet central du débat des dirigeants européens sera à nouveau l’énergie. Ici, le président du gouvernement soulignera une fois de plus la nécessité que la réforme du marché de l’électricité ait lieu avant la fin de l’année, même s’il est prévu que la discussion se concentrera avant tout sur l’évaluation des mesures adoptées l’année dernière pour faire face à la crise énergétique et à ses conséquences et si des mesures supplémentaires doivent être prises pour l’hiver à venir.

SOMMET DE L’EURO

En revanche, à l’issue du Conseil européen est prévu un sommet de l’euro qui, selon la Moncloa, intervient à un moment particulièrement propice puisqu’il permettra d’analyser la crise déclenchée par la faillite de Silicon Valley Bank en les États-Unis et l’achat de Credit Suisse par UBS et aussi discuter de l’union bancaire, qui n’est pas encore achevée, et voir comment la faire avancer.

De même, il est attendu que les dirigeants de la zone euro endossent les conclusions adoptées par l’Ecofin en matière de règles budgétaires et qu’ils fixent des orientations à la Commission européenne en vue de la proposition législative qu’elle doit formuler pour leur réforme.