Sánchez et Sunak s’accordent sur la nécessité d’un accord sur Gibraltar « le plus tôt possible »

MADRID, le 4 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le Premier ministre, Pedro Sánchez, et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, se sont mis d’accord ce jeudi sur la nécessité pour le Royaume-Uni et l’UE de conclure « le plus tôt possible » l’accord sur Gibraltar, que l’Espagne aspire à créer une zone de prospérité partagée avec le Campo de Gibraltar voisin.

Sánchez et Sunak ont ​​eu un appel téléphonique dans lequel Gibraltar a été l’un des problèmes abordés, comme l’ont rapporté les deux gouvernements dans des communications séparées. Selon Londres, les deux se sont mis d’accord sur la nécessité de parvenir à un accord « le plus tôt possible ».

Cet accord, de l’avis des deux chefs de gouvernement, devrait être « bénéfique pour une prospérité partagée dans la région », ont-ils souligné depuis la Moncloa, soulignant la « nécessité de franchir au plus vite les dernières étapes des négociations ».

Fin avril, le treizième cycle de pourparlers entre Bruxelles et le Royaume-Uni a eu lieu pour conclure un accord qui réglemente les relations du bloc avec Gibraltar après le Brexit. Cet accord sera basé sur le document scellé par Madrid et Londres à la veille du Nouvel An 2021, qui prévoit, entre autres, la suppression de la Porte.

Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois que les négociations ne pouvaient pas être éternelles et a clairement indiqué que « la balle est dans le camp » du Royaume-Uni, après que Bruxelles et le gouvernement espagnol ont déplacé leur dernière proposition à Londres.

Selon Albares, il s’agit d’un « accord global, raisonnable et équilibré, afin que cette zone de prospérité partagée puisse être établie dans tout le Campo de Gibraltar ». De son côté, le gouvernement britannique a clairement indiqué qu’il travaillait « intensément » pour finaliser l’accord.

Les parties ont reconnu la complexité des négociations, mais aussi l’esprit constructif dans lequel elles sont abordées, notamment après l’arrivée de Sunak à Downing Street fin octobre.

Londres insiste pour que la base de l’accord soit le cadre politique convenu entre le Royaume-Uni et l’Espagne le 31 décembre 2020, qui prévoit la suppression de la Porte comme aspect principal mais qui pose le problème des contrôles aux frontières dans le port et l’aéroport de Gibraltar .

AUTRES SUJETS TRAITÉS

D’autre part, lors de leur appel, demandé par Sunak, tous deux ont également eu l’occasion de passer en revue les « excellentes relations bilatérales » et la coopération sur des questions telles que la sécurité énergétique et l’opportunité que les deux pays auront d’aborder ces questions et d’autres. dans le cadre des prochaines réunions de la Communauté politique européenne, dont Grenade accueillera un sommet en octobre prochain.

Ils ont également abordé des questions à l’ordre du jour international, en particulier le conflit en Ukraine. En ce sens, selon les deux gouvernements, Sánchez et Sunak, ils ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine face à l’agression illégale et injustifiée de la Russie ainsi qu’au plan de paix proposé par le président ukrainien, Volodimir Zelenski.

Sunak a salué les liens croissants avec l’Espagne dans les domaines économique, sécuritaire et culturel, ainsi que la coopération plus large avec les partenaires européens. En outre, il a apprécié l’importance de travailler ensemble sur des questions telles que la lutte contre l’immigration clandestine et la sécurité énergétique.