Sánchez espère que « le rêve » du gazoduc à travers les Pyrénées avec la France se réalisera bientôt

LA PALMA, 16 août (EUROPA PRESS) –

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a montré sa confiance que le rêve d’un gazoduc à travers les Pyrénées pour se connecter avec la France peut bientôt « se réaliser », permettant ainsi le renforcement de l’approvisionnement en gaz du reste de l’Union européenne, comme comme l’a demandé la semaine dernière le chancelier allemand, Olaf Scholz.

Lors d’une apparition dans la presse à La Palma, Sánchez a assuré que l’Espagne a « beaucoup à apporter à l’Europe » dans le contexte actuel de crise énergétique provoquée par le « chantage » de Vladimir Poutine au gaz naturel, puisqu’elle dispose d’un tiers de la capacité de regazéification de tout le Vieux Continent.

Ainsi, il a rappelé que la demande que le dirigeant allemand a mise sur la table la semaine dernière est quelque chose que l’Espagne réclame « depuis longtemps ».

« Nous espérons que nous pourrons bientôt réaliser ce rêve, pour y contribuer et le rendre compatible avec le transport de l’hydrogène vert, qui va être la grande énergie propre du futur en Europe », a-t-il déclaré.

D’autre part, Sánchez a souligné que le plan d’économie d’énergie approuvé par le gouvernement est basé sur « l’engagement » de tous les États membres de l’Union européenne à répondre au défi posé par la Russie après son invasion de l’Ukraine.

EN SOLIDARITÉ AVEC LE RESTE DES PAYS.

Ainsi, il a indiqué qu’à travers ce plan, l’Espagne est « solidaire » avec le reste des pays, vers lesquels elle exporte de l’énergie qui pourrait être encore plus importante « lorsque les interconnexions seront améliorées ». « En économisant de l’énergie, nous aidons nos partenaires européens et, en plus, nous protégeons les familles et les entreprises du pays », a-t-il ajouté.

En outre, le président du gouvernement a apprécié le mécanisme ibérique, entré en vigueur le 15 juin et limitant le prix du gaz pour la production d’électricité, car « il permet d’avoir un prix de gros jusqu’à deux et trois fois inférieur au principal pays de l’Union européenne.