Sánchez au Congrès demain pour parler de l’Ukraine, du Maroc et de l’UE

MADRID, le 18 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, comparaît ce mercredi devant la session plénière du Congrès pour rendre compte des Conseils européens qui se sont tenus depuis février dernier ainsi que de l’évolution du conflit en Ukraine et des relations entre l’Espagne et le Maroc.

L’apparition se produit également après que le PSOE a lié la réforme de la loi du « seul oui, c’est oui » grâce au soutien du PP et au rejet de son partenaire de coalition United We Can. Malgré tout, depuis la Moncloa, ils minimisent cet affrontement avec les violets et se limitent à souligner que chaque groupe a la légitimité d’utiliser le ton qu’il juge approprié à tout moment, selon ce que des sources gouvernementales ont indiqué à Europa Press.

Par ailleurs, Moncloa et Ferraz considèrent que le débat sur la loi du « seul oui c’est oui » est clos et estiment que les citoyens ont compris qu’il fallait agir. Selon lui, ils apprécient le projet de loi qui est voté cette semaine et qui ira probablement de l’avant grâce au soutien du « populaire ».

Dans la comparution de demain, donc, cette comparution va s’inscrire, dans laquelle s’accumuleront diverses questions que le président du gouvernement avait pendantes devant la Chambre depuis des semaines.

C’est le 21 février que le Conseil des porte-parole a donné libre cours à deux demandes de comparution enregistrées par le PP afin que le chef du pouvoir exécutif puisse faire rapport sur les engagements de l’Espagne en relation avec la guerre en Ukraine et sur les accords conclus au cours de la dernière sommet bilatéral avec le Maroc, notamment autour du Sahara.

Ces demandes du premier parti d’opposition avaient le soutien de Vox et de Ciudadanos, mais aussi d’Unidas Podemos et d’alliés du gouvernement comme ERC et les groupes pluriels et mixtes. En fin de compte, ils ont également été soutenus par le PSOE, selon ce que soulignaient à l’époque des sources du Groupe populaire.

De son côté, fin mars, Sánchez lui-même a demandé à comparaître pour rendre compte des conclusions des derniers Conseils européens. Plus précisément, l’événement extraordinaire qui a eu lieu le 9 février ainsi que celui qui s’est tenu les 23 et 24 du mois dernier.

VISITE À Kyiv ET À PÉKIN

Sánchez rendra compte de la situation en Ukraine, après sa dernière visite à Kiev avec le président Volodimir Zelenski le 23 février, la veille d’un an après le début du conflit. Aussi de son voyage en Chine avec le président Xi Jingpin, dans lequel il a exprimé son désir pour lui d’utiliser son influence internationale pour arrêter la guerre.

Il expliquera également le résultat de la réunion de haut niveau (RAN) avec le Maroc au cours de laquelle les deux pays ont conclu plusieurs accords et remis la relation bilatérale sur les rails. Après cette visite, il reste à attendre que Sánchez se rende à Rabat pour rendre visite au roi Mohammed VI, qui n’était pas dans le pays lors du sommet de février.

A cette époque, le gouvernement avait indiqué que cette visite aurait lieu « prochainement » mais deux mois se sont déjà écoulés et la Moncloa indique qu’elle aura lieu, mais pas de manière imminente.