Sánchez affirme disposer d'une « marge de médiation » avec le Venezuela en réponse à la demande du Congrès de reconnaître Edmundo González

MADRID, 11 septembre (EUROPA PRESS) –

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a indiqué que son gouvernement travaille pour une position commune de l'Union européenne concernant la situation au Venezuela qui lui permette d'avoir « une marge de médiation » avec ce pays et reproche les « incohérences » du PP, après avoir promu la reconnaissance d'Edmundo González comme président du pays sud-américain.

Lors d'une comparution devant les médias en Chine, où il est en voyage officiel, Sánchez a été interrogé sur sa réponse à la demande du Congrès des députés, qui exigera à la majorité que le gouvernement reconnaisse González, qui est en demande d'asile. en Espagne – – en tant que président du Venezuela.

La pétition, promue par le Parti populaire, pourra avancer ce mercredi à la Chambre basse grâce au soutien du PNV, qui vote habituellement dans le même sens que le gouvernement, bien qu'à cette occasion il se soit aligné sur celui de Alberto Nuñez Feijóo.

En ce sens, Sánchez soutient qu'autoriser l'arrivée de González en Espagne était « un geste d'humanité et un engagement civil » de la société espagnole et de son gouvernement envers des personnes qui « souffrent de persécution et de répression ».

En revanche, « sur le plan politique », il insiste sur le fait que ce que fait l'Exécutif depuis les élections a été de demander la publication des procès-verbaux, de ne pas reconnaître la victoire de Nicolas Maduro et d'œuvrer pour l'unité. au sein de l'UE « pour que cette unité nous permette d'avoir une marge de médiation d'ici la fin de l'année, afin que nous puissions trouver une solution qui traduise la volonté démocratique exprimée lors des élections par le peuple vénézuélien », a-t-il souligné.

Le chef de l'exécutif considère que cette position relève du « pur bon sens » et reproche à l'opposition de s'opposer systématiquement aux initiatives du gouvernement.

« Quand j'écoute l'opposition, eh bien, c'est toujours la même chose, elle dit non à tout ce que fait le gouvernement, quoi qu'il arrive, peu importe qui qu'il soit. Si nous accordons l'asile, parce que nous accordons l'asile. Si nous n'accordons pas l'asile, parce qu'on n'asile pas. Bref, je crois qu'ils restent nus dans leur incongruité », a-t-il conclu.

Enfin, interrogé à ce sujet, il a indiqué qu'il n'avait pas discuté de la situation au Venezuela ni de l'asile de González en Espagne avec le président chinois Xi Jimping.