CADIX, 25 novembre (EUROPA PRESS) –
Le président du Conseil provincial de Cadix et maire de San Roque, Juan Carlos Ruiz Boix, a participé à la réunion convoquée à Madrid par le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, pour connaître le contenu de la proposition que le gouvernement espagnol et la Commission européenne ont transféré à l’exécutif du Royaume-Uni et ont affirmé que la création d’une zone de prospérité partagée est « raisonnable et invite à l’optimisme ».
Le nouveau mémorandum vise à étoffer et à certifier les progrès réalisés à l’occasion de la Saint-Sylvestre 2020, et qui ont abouti à un accord de principe dans le cadre de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), a indiqué le Conseil provincial dans un Remarque.
Ruiz Boix a évalué la nouvelle proposition soulevée et la définit comme « raisonnable et invite à l’optimisme ». L’efficacité des mesures conçues nécessitera, selon le président du Conseil provincial, « des critères courageux et innovants jusqu’à ce que la création d’une zone de prospérité partagée » soit réalisée à Campo de Gibraltar et à Gibraltar.
Les maires de la région, le président de la Communauté des municipalités et des représentants de l’Administration générale de l’État et de la Junta de Andalucía ont également participé au forum organisé au siège des Affaires étrangères.
La suppression physique de la Porte –une enclave « syndicale », selon les mots du président du Conseil provincial–, l’implication des Forces et corps de sécurité de l’Etat avec les agents de Frontex dans la considération de l’espace Schengen, la fluidité dans le transit des personnes et des biens, ou la protection sociale « des plus de 12 000 travailleurs qui viennent à Gibraltar, afin qu’ils conservent les mêmes conditions de retraite qu’un Gibraltarien » sont quelques-uns des avantages soulignés par Ruiz Boix dans son discours à la fin de la réunion.
Comme indiqué par la Diputación, Juan Carlos Ruiz Boix a également profité de la réunion pour réitérer l’application d’un nouveau régime fiscal dans le Campo de Gibraltar, compte tenu des singularités de la région, comme il en existe dans d’autres territoires espagnols tels que Ceuta, Melilla, les îles Baléares ou les Canaries.